Le 18 février dernier, s’ouvrait en appel le procès Arast. Un procès hors normes qui avait été délocalisé au Parc des expositions de Saint-Denis en raison du nombre important de dossiers à traiter pendant ces deux journées d’audience.
En tout, 886 ex-salariés de l’Arast attendent de savoir qui de l’AGS (Régime de garantie des salaires) ou du Conseil général devra s’acquitter du paiement des indemnités. Un montant de plus de 10 millions d’euros.
Pour rappel, le 27 novembre 2009, l’Arast (Association régionale d’accompagnement social territorialisé) était mise en liquidation judiciaire suite à une décision du tribunal de grande instance de Saint-Denis. Plus de 1.200 salariés se retrouvaient sans emploi du jour au lendemain, faisant de cette faillite le plus grand plan social jamais connu dans notre île.
Pointée du doigt à l’époque, la gestion de l’équipe dirigeante malgré les nombreuses procédures d’alertes lancées par les commissaires aux comptes, mais également le principal bailleur de fonds de l’association, le Conseil général, accusé d’avoir lâché l’association.