Bernard de Palmas, un agriculteur sainte-marien de 59 ans, avait été placé en garde à vue au mois de février pour ne pas avoir respecté le code forestier en détruisant plus de 22 hectares de forêt au coeur du Parc national. Une véritable saignée de 7 km de long sur 30 mètres de large au sein de la forêt primaire.
L’affaire remonte au 5 octobre 2012, lorsque les techniciens de l’ONF et de la brigade de la nature océan Indien ont surpris l’exploitant agricole sur sa machine à chenille. Ce dernier a défriché en toute impunité pendant des mois plusieurs hectares de forêt, causant une véritable « catastrophe écologique » pour l’un de ces agents des forêts.
L’agriculteur a été renvoyé devant le tribunal correctionnel où il comparaitra le 14 mars prochain pour différentes « atteintes au code de l’environnement« , précise le Jir. Bernard de Palmas risque gros : il pourrait écoper jusqu’à deux ans de prison et plus de 160 millions d’euros d’amende.