Le blocage de la Guyane entre dans une nouvelle phase. Le département français d’Amérique du Sud, malgré la mise en place d’un comité interministériel pour tenter de désamorcer le mouvement social, est appelé ce lundi à la grève générale.
Cette grève générale avait été votée samedi par les 37 syndicats réunis au sein de l’Union des travailleurs guyanais (UTG).
Depuis jeudi, le plus grand département de France est ralenti par des barrages routiers filtrants et par la fermeture de certains commerces, des écoles, des administrations ou encore du port de commerce.
La population, soutenue par la classe politique locale, réclame un plan d’investissement massif dans les domaines sanitaires ou encore sécuritaire.
L’annonce de cette grève générale a également provoqué l’annulation des vols civils de Paris et des Antilles, vers Cayenne par Air France et Air Caraïbes.
Une mission interministérielle, composée notamment de l’ancien préfet de Guyane Jean-François Cordet et d’autres hauts-fonctionnaires connaissant le territoire, a été dépêchée par le gouvernement pour tenter de trouver une issue favorable à ce mouvement de grogne.
Invitée dimanche sur Europe 1, la ministre des Outre-Mer, Ericka Bareigts, a assuré « entendre » les revendications des Guyanais[ mais a néanmoins décidé de décaler sa visite dans le département à plus tard]urlblank:http://www.zinfos974.com/Malgre-les-mouvements-sociaux-Ericka-Bareigts-ne-se-rendra-pas-en-Guyane_a112543.html , « lorsque les conditions seront réunies et que les choses auront bien avancé ».