L’affaire opposant l’Effet Péi et Margouillat Kreol traînait en longueur depuis cinq années. Elle a trouvé son dénouement ce matin au tribunal où la Cour d’appel a choisi, comme cela avait été décidé en première instance, de donner raison au premier des deux lézards installé sur le marché: l’Effet Péi.
La marque Margouillat Kreol, assimilée à une contrefaçon, est en conséquence dessaisie de son nom. Le stock de vêtements issus des collections Margouillat Kréol devra être détruit et la production stoppée, la concurrence déloyale ayant été reconnue par le tribunal.
A l’issue du procès, les magasins Margouillat Kréol sont condamnés à verser en tout 50.000 euros de dommages et intérêts à leur concurrent. Le patron de l’enseigne déchue, Raffick Assenjee, peut encore tenter sa chance en commercialisant des produits autres que textiles s’il souhaite continuer à exploiter l’image du petit lézard.