“La liquidation judiciaire de l’ARAST, c’est 14 emplois supprimés sur Bras-Panon. 1.200 emplois perdus, c’est la pire des choses qui pouvait arriver”. Daniel Gonthier a enfoncé le clou sur l’ARAST, avec émotion et quelques larmes, ce qui lui a valu les applaudissements des ex-salariés de l’ARAST assis à l’extérieur, et les rires de certains élus de la majorité départementale.
C’est Alain Zanéguy qui a répondu pour la majorité du Conseil général, aussi bien à Cyrille Melchior qu’à Daniel Gonthier. Alain Zanéguy a sollicité Cyrille Melchior pour “qu’il demande à son gouvernement de rembourser les 328 millions d’euros qu’il doit au Département de La Réunion”. Auparavant, l’élu a ironisé sur l’émotion de Daniel Gonthier. “Il ne manque plus que les mouchoirs”.
Eric Fruteau, lui, a souhaité répondre à l’opposition sur la casse sociale. “Le premier responsable de cette casse sociale, c’est votre gouvernement, qui est le plus destructeur. C’est le cas avec La Poste et l’Education nationale”, a dit le conseiller général de Saint-André.
Eric Fruteau, pour la majorité, a aussi fustigé le désengagement de l’État. “Qui décide des orientations libérales ? Ce n’est pas la présidente du Conseil général, ni vous, ni moi. C’est vrai que nous avons la compétence sociale. Nous avons des missions obligatoires, pour cela nous ponctionnons actuellement sur nos réserves et sur nos missions volontaristes, nous devons faire des choix. Nous sommes obligés de le faire”.