Le loup et le requin. A priori, rien ne les rapproche: l’un vit sur terre et l’autre dans la mer. Pourtant, l’actualité les a rapprochés au travers du traitement médiatique dont ils ont récemment fait l’objet.
D’un côté, le préfet du Gard a autorisé un « tir de prélèvement » (c’est fou comme on évite les termes de « tuer » ou de « pêcher« …) d’un loup après une nouvelle attaque contre un troupeau de moutons et de brebis. Dans une semi-indifférence…
De l’autre, le préfet de la Réunion a permis un « prélèvement scientifique » de dix requins bouledogue et d’autant de requins tigre, en vue dit-on hypocritement d’aller vérifier s’ils ne sont pas porteurs de la ciguatera. Ce qui a entrainé un battage médiatique dans le monde entier et la mobilisation de tout ce que la planète compte d’associations écologistes. Jusqu’à la fondation Brigitte Bardot ! De grâce, si cette fondation veut être cdédible, qu’elle commence par changer de nom. Qu’on cesse de nous agiter l’épouvantail de cette ex-star du grand écran aujourd’hui tombée dans la démence sénile, au point de tenir des propos racistes et de revendiquer son appartenance au Front national, aussi extrémiste en politique qu’en matière de défense des animaux !
Revenons à nos moutons… Question écologie, il n’y a pourtant pas photo comme on dit : le loup est une espèce protégée contrairement au requin bouledogue ou tigre qui eux ne le sont pas.
Quant au bilan humain, là aussi il n’y a pas matière à discussion : le loup ne s’attaque qu’à des moutons tandis que le requin a fait trois morts depuis 2011 à la Réunion. Trois hommes morts, pas des moutons !!!
Et pourtant, ce n’est pas le loup qu’on défend, c’est le requin. J’aimerais comprendre…