« Je ne suis ni accablé, ni épinglé ». C’est ce que répond le président de Région, Didier Robert, face au rapport cinglant de la Chambre régional des comptes qui considère que plusieurs seuils d’alerte ont été dépassés dans la gestion communale du Tampon entre 2005 et 2010.
Selon le constat de la Chambre régionale des comptes, « l’encours de la dette a plus que doublé sur la période, passant de 39 millions en 2005 à 80 millions en 2010 et représente 12,7 années d’autofinancement brut en 2010 contre un seuil d’alerte estimé à 8 pour des communes de même strate ».
Pour Didier Robert, si la Chambre régionale des comptes a un droit de regard, son rôle est de « faire des recommandations ». Selon lui, les décisions d’investissement lui appartenaient.
« Si la commune du Tampon rencontre aujourd’hui des difficultés financières, il faut réduire la voilure », ajoute l’ancien maire. Il précise enfin que les budgets ont toujours été votés en équilibre pendant sa mandature au Tampon de 2006 à 2010.