Revenir à la rubrique : Communiqué

Crise grecque : quand les godillots sont inspirés par la peur…

Ce mercredi soir, l’Assemblée nationale a été le théâtre d’un débat surréaliste concernant l’accord sensé régler la crise grecque. Un débat dont les députés non inscrits, seules voix véritablement indépendantes, ont été volontairement exclus. Tous les groupes, à l’exception du groupe socialiste, ont dénoncé, à juste titre, le caractère anti-démocratique et anti-économique de l’accord imposé […]

Ecrit par . – le jeudi 16 juillet 2015 à 09H29

Aucune image à la une trouvée pour cet article.

Ce mercredi soir, l’Assemblée nationale a été le théâtre d’un débat surréaliste concernant l’accord sensé régler la crise grecque. Un débat dont les députés non inscrits, seules voix véritablement indépendantes, ont été volontairement exclus.

Tous les groupes, à l’exception du groupe socialiste, ont dénoncé, à juste titre, le caractère anti-démocratique et anti-économique de l’accord imposé à la Grèce par l’Allemagne et ses alliés. Pourtant, les députés ont voté ce texte inique presque comme un seul homme, par 412 voix contre 69.

Il faut saluer le courage des 2 députés socialistes, 42 députés républicains et UDI,  15 députés du front de gauche, 3 députés écologistes et 7 députés non inscrits, dont Nicolas Dupont-Aignan  qui ont osé s’opposer à ce texte.

Les députés Réunionnais, en bons godillots, ont fait passer la discipline de parti avant l’honneur et le bon sens. Il faut néanmoins noter l’abstention de Patrick Lebreton et l’opposition d’Huguette Bello.

Dans ce débat, la palme de la malséance doit être décernée sans conteste au président du groupe des Républicains, Christian Jacob, qui s’est autorisé à tancer le peuple grec et à lui donner des leçons de morale et de bonne gestion, oubliant au passage l’état d’endettement croissant dans lequel se trouve notre pays et la responsabilité conjointe de l’UMP et du PS dans cette situation.

Au regard des résultats du vote de la grande majorité de la représentation nationale, comment ne pas comprendre (sans l’approuver) que Alexis Tsipras ait finalement cédé aux injonctions de ses créanciers, avec un soutien aussi « solide » que celui du gouvernement (sans mandat) de la France…

Ce soir, le vote du Parlement français (le sénat a suivi le même chemin) est celui de la peur face à l’évidence : la crise grecque peut faire exploser la zone euro et l’Union européenne. Mais la lâcheté ne résout jamais les crises, elle les aggrave.

Hugues MAILLOT

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Démission de Perceval Gaillard : La majorité municipale saint-pauloise s’exprime

Le député Perceval Gaillard a démissionné de son mandat de conseiller municipal et communautaire, a révélé le JIR. Une démission qui interviendrait après une série de désaccords avec Huguette Bello et Emmanuel Séraphin, selon le média. Suite à cette annonce, la majorité municipale de Saint-Paul a indiqué regretter cette démission.

APEBA : Une marche conviviale ce dimanche en faveur de la protection animale

L’association APEBA organise une randonnée familiale dans la forêt de l’Etang-Salé ce dimanche à partir de 9h, en présence de bénévoles, de partenaires, mais aussi de chiens à l’adoption. Un événement qui vise à « soutenir le combat contre la maltraitance et l’errance animales à la Réunion ».

« L’octroi de mer : c’est n’importe quoi ! » selon l’UCOR

L’Union des Consommateurs de La Réunion (UCOR) publie une lettre ouverte critiquant l’octroi de mer pour son impact sur le coût de la vie et exige sa suppression immédiate, ainsi que le financement des communes et de la région par l’État, pour protéger le pouvoir d’achat des Réunionnais.