« i[Notre clientèle n’a pas d’inquiétude à avoir. Nous avons des fonds propres solides]i » assure Xavier De Mascarel, directeur commercial de la BFC.
Les professionnels le martèlent: la crise financière des Etas-Unis s’étale au plan mondial, mais l’Europe est relativement peu touchée. L’exposition des banques françaises à l’établissement américain serait donc gérable.
La crise financière qui touche le monde entier est plus assimilée comme une rupture de confiance sur les marchés financiers. Une crise de confiance qui provient du fait que les opérateurs américains avaient acheté des titres qu’ils pensaient non risqués.
« i[Aux Etats-Unis, la plupart des banques ont fait des prêts immobiliers à des personnes insolvables, en se basant sur leur valeur d’actif et non, comme c’est le cas chez nous sur leurs revenus. Les banques d’investissement sont donc en difficulté]i », rappelle Xavier De Mascarel.
b[Les banques vont-elles diminuer l’octroi de crédits ? ]b
« i[Non. Nous allons continuer à permettre d’emprunter. Si on refuse un crédit, c’est que la situation de la personne ne lui permet pas de s’endetter. Nous la protégeons et nous nous protégeons]i », explique Xavier De Mascarel.
Pas de sélection d’octroi des crédits, pas d’assèchement non plus. Seul petit bouleversement: le financement des emprunts est plus onéreux pour les établissements bancaires, ce qui se répercute sur les crédits des entreprises et des particuliers… « di[e 40 à 50 centimes d’euros plus cher qu’il y a quelques mois]i » affirme Xavier De Mascarel.
Depuis l’affaire de la fraude Kerviel, le groupe de la société générale a fait 1 milliard de bénéfice net à la fin de l’année 2007. Au premier semestre 2008, malgré la crise, le groupe a gagné 1, 5 milliards d’euros de bénéfices.
« i[Le résultat 2007 est donc excellent et 2008 sera meilleur]i », certifie le directeur commercial de la BFC.