Christian Valette, directeur général du Crédit Agricole Réunion reconnaît que « le monde bancaire n’est pas totalement adapté à la prise de risques du lancement d’une start-up. Il fallait donc mettre en place un soutien d’une autre nature ». Le Crédit Agricole prend donc en charge la construction de l’infrastructure qui représente un investissement de 15 à 20 millions d’euros. La Technopole sera chargée de toute la partie accompagnement, développement et suivi des entreprises.
Comme l’explique Elisabeth Peguillan, directrice générale de la Technopole,« l’amélioration et l’adaptation de l’offre d’accompagnement est constante. Beaucoup de projets qui sont jusqu’à présent restés dans des cartons vont pouvoir se développer ».
« Les secteurs qui font la Réunion de demain »
Ce « village de l’innovation » est également l’occasion de placer la Réunion sur la scène internationale. En effet, Christian Valette annonce également le développement de structures similaires dans d’autres régions de France, mais également en Europe et à l’international. Avec assez d’interconnectivité, les projets réunionnais devraient ainsi avoir leur place.
Un avantage certain selon Gérald Maillot, président de la Cinor. « Ce sont les secteurs qui font la Réunion de demain. Aujourd’hui nous avons la capacité de dire que nous allons monter sur le ring et nous mesurer à armes égales avec d’autres entreprises ».
Un fond de soutien à l’innovation alloué par le Crédit Agricole permettra de financer des start-up de 5.000 à 50.000 euros sous forme de prêt à taux zéro ou de subvention. Une enveloppe totale de 400.000 euros sera répartie sur 4 ans.