Le président du PRG Réunion, Marcel Philippe, également président du Collectif pour la défense de la langue française et ex-instituteur, était militant au PS depuis 1980 et prétend ne plus y trouver sa place. Il déclare que le radicalisme a toute sa place à la Réunion en ajoutant que « la terre réunionnaise est l’exemple même du terreau sur lequel poussent les grandes idées radicales. J’ai été déçu du Parti Socialiste réunionnais. Je veux aujourd’hui militer dans une gauche plus intelligente et offrir aux Réunionnais des espaces de réflexions humanistes. Je milite également pour une république européenne fédérale ».
Ce dernier définit le radicalisme comme « l’épanouissement de l’individu ». Il insiste sur le fait qu’il faille « éduquer les Réunionnais à la conscience citoyenne. La Réunion a besoin de savoir. Le Radicalisme, c’est aussi une continuité de l’éducation populaire ».