Lundi et mardi, Jean-Marc Tardivel comparaît en appel devant la Cour d’Assises pour une tentative de meurtre sur son cousin, le ségatier Gilles Bénard. Le 7 décembre 2008, Jean-Marc Tardivel qui entretenait des rancœurs contre Gilles Bénard se rend, grisé par l’alcool, chez son cousin qui fête ce jour là la sortie de son second album à Saint-André, le cible avec son fusil et tire. Le ségatier s’écroule grièvement blessé. Il frôle la mort mais survit. En première instance en juillet dernier, le tireur a été condamné à 20 ans de réclusion, une peine qu’il souhaite voir allégée mardi.
Mercredi et jeudi, les jurés examineront une sordide affaire de viols commis entre 2009 et 2010 sur une jeune fille, âgée de 14 ans au début des faits. L’amant que sa mère a rencontré sur internet lui aurait imposé à plusieurs reprises des rapports sexuels et des poses pour des images pornographiques, avec la participation de la mère de l’enfant, sous la menace d’exhiber les clichés. Le violeur présumé et la mère seront tous deux jugés. Cette dernière est accusée de corruption de mineur et non-dénonciation de crime. Elle est soupçonnée d’avoir donné sa bénédiction à ces sinistres manœuvres.
Vendredi, un homme sera jugé pour des viols et agressions sexuelles sur une mineure.