Correctionnelle: L’ambulancier venu lui porter secours vole son portable
Julien Calimoutou est un sinistre individu. Ambulancier dans l’entreprise familiale, il a une sale conception de son métier. Il a déjà été condamné à plusieurs reprises pour conduite sans permis (obligatoire dans sa partie), blessures involontaires et violences, il n’en continue pas moins à exercer. Cette fois, en août 2012, lui et son chauffeur […]
Ecrit par Jules Bénard – le vendredi 14 février 2014 à 09H47
Julien Calimoutou est un sinistre individu. Ambulancier dans l’entreprise familiale, il a une sale conception de son métier. Il a déjà été condamné à plusieurs reprises pour conduite sans permis (obligatoire dans sa partie), blessures involontaires et violences, il n’en continue pas moins à exercer.
Cette fois, en août 2012, lui et son chauffeur sont contactés par le SMUR pour porter assistance à une jeune femme qui a tenté de mettre fin à ses jours. Cette consoeur, grande et belle jeune femme, s’est retrouvée fragilisée à l’extrême suite à une série de déconvenues.
A son domicile, Julien Calimoutou, sans aucune empathie pour la victime, ne trouve rien de mieux à faire que de faire main basse sur son téléphone portable qu’il a revendu par la suite.
Enquête rondement menée par les gendarmes qui n’arrivent pas à lui faire dire pourquoi il a agi ainsi. On n’en saura pas plus à l’audience puisque le bonhomme n’a pas daigné se présenter. Indélicatesse insigne qui a eu le don d’énerver le procureur Giraudet. Il faut dire aussi que sans-gêne et attitudes cavalières ne manquent pas dans l’affaire : la famille du coupable, qui est aussi son employeur, n’a jamais émis la moindre parole de regret envers la victime. Qui plus est, ce dernier continue d’exercer, avec la protection familiale, alors qu’il n’a toujours pas de permis.
Ni l’avocat de la partie civile, ni l’accusateur n’ont voulu « jeter l’opprobre sur une profession indispensable et honorable ». Mais le procureur a néanmoins souligné la lâcheté du prévenu, l’absence totale de compassion de sa famille, et le fait que voir l’accusé dans une ambulance n’est guère rassurant pour les patients. D’autant que l’individu a eu le culot de se vanter de sa lâcheté. Citons pour mémoire les plants de zamal retrouvés chez lui.
Il lui en coûtera 3 mois ferme, plus interdiction d’exercer pendant 2 ans, et le versement de dommages-intérêts à sa victime.