L’ancien maire du Tampon, Paulet Payet, déplore le non-renouvellement des contrats par la nouvelle municipalité. « C’était un véritable tremplin pour que les jeunes puissent se lancer dans le monde du travail. À cause de ces non-renouvellements, 10.000 élèves de primaires se sont retrouvés sans périscolaire ».
L’ancienne mandature dénonce également une mauvaise gestion financière. En effet, ces contrats d’avenir étaient subventionnés à 90 % par l’Etat. Avec ces condamnations en cascade, et donc des indemnisations envers les anciens contrats d’avenir, leur coût sera désormais à la charge de la mairie.
« Je lance un appel à ceux qui n’ont pas porté plainte à le faire » souligne Paulet Payet. Pour rappel, lors de la mandature précédente, 334 emplois d’avenir avaient été signés, notamment dans le cadre de la montée en régime de la réforme des rythmes scolaires. Pour le Conseil des Prud’hommes, « aucune cause réelle ni sérieuse ne [justifiait] la décision de la commune ». La mairie avait été condamnée à verser 37.000 euros par demandeur, soit plus de 2,5 millions d’euros pour l’ensemble des plaignants.
Le jugement de l’affaire a été renvoyé au 25 février 2016.