Pour rappel, lors de la mandature de Paulet Payet, 334 emplois d’avenir avaient été signés, notamment dans le cadre de la montée en régime de la réforme des rythmes scolaires. La nouvelle majorité menée par André Thien Ah-Koon avait décidé de les rompre unilatéralement. Parmi les personnes concernées, 70 avaient osé porter plainte et obtenu gain de cause, le 16 juillet dernier.
Pour le Conseil des Prud’hommes, « aucune cause réelle ni sérieuse ne [justifiait] la décision de la commune ». La mairie, condamnée à verser 37.000 euros par demandeur, soit plus de 2,5 millions d’euros pour l’ensemble des plaignants, avait annoncé sa volonté de faire appel.