Thierry Robert aime à chaque combat mener des actions coup de poing. Encore aujourd’hui, il le prouve, devant la préfecture. Après le carburant et les requins, c’est pour l’attribution des contrats aidés que le député-maire de Saint-Leu, accompagné de plusieurs dizaines de parents d’élèves, sollicite l’Etat.
Un manque de contrats aidés, et par voie de conséquence un fonctionnement réduit des écoles de la commune, est la cause de son mécontentement. Thierry Robert demande concrètement au préfet, Jean-Luc Marx, 50 contrats aidés supplémentaires. Lors d’une réunion avec le représentant de l’Etat il a ajouté pouvoir descendre jusqu’à 44 contrats aidés, mais pas moins…
« Je considère que c’est mon domicile, tant que je n’aurai pas ce que je veux, je ne bougerai pas« , a-t-il déclaré ce matin. En d’autres termes, le député-maire ne quittera pas la préfecture tant qu’il n’aura pas obtenu ce qu’il désire.
Le préfet est, deux heures plus tard, sorti pour discuter à nouveau avec le député-maire de Saint-Leu. Il a demandé à l’élu un délai de deux semaines, que ce dernier a refusé assurant qu’il resterait sur place tant que sa demande ne serait pas satisfaite.