[La récente confirmation des besoins de la Guadeloupe et de la Martinique en emplois aidés]urlblank:http://www.zinfos974.com/Guadeloupe-et-Martinique-Les-elus-obtiennent-le-meme-quota-de-contrats-aides-qu-en-2016_a120091.html avec le même nombre reconduit pour l’année 2017, interroge. « Les besoins de la Guadeloupe en matière de contrats aidés seront couverts pour 2017 dans les mêmes conditions de l’accord avec la Martinique afin de respecter le principe d’équité des territoires » a, vendredi, assuré dans un courrier la ministre des Outre-mer à Olivier Serva, député LREM. « Un principe d’équité des territoires », qui interpelle le député Insoumis Jean-Hugues Ratenon.
Les contrats aidés ont été prévus initialement pour lutter contre le chômage, des jeunes en particulier. En 2016, 3 000 contrats aidés alloués à la Martinique pour un taux de chômage de 18 %, 6 600 contrats pour la Guadeloupe avec 24 % de chômage contre 24 000 contrats aidés accordés à La Réunion avec un taux de chômage de 22,4 % toujours en 2016.
Pour Jean-Hughues Ratenon, les pourcentages ne mettent pas en évidence le nombre de personnes touchées par le chômage et la précarité bien plus important à La Réunion qu’aux Antilles. « Si on opte pour le principe d’équité, il faut l’appliquer partout. Les 24 000 contrats de La Réunion correspondent également à des besoins à minima ». Pour le député, ces besoins sont peut-être même plus importants dans notre département où la population dépasse les 850 000 habitants. « On ne peut pas être à La Réunion en dessous d’un traitement équitable ».
« Face à cet assassinat économique et social, il faut une réponse », propose le député Insoumis. Il appelle donc à la « mobilisation dans l’unité de l’ensemble des élus quelque soit leur appartenance politique mais aussi des associations, des organisations patronales et syndicales ». Jean-Hugues Ratenon estime qu’une table ronde est « nécessaire et urgente pour déboucher par la suite à une plateforme et des actions communes ».