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Conseil municipal de St-Denis : René-Paul persiste dans la trahison et signe

Nous vous l’annoncions dès le 8 mars dernier : [René-Paul Victoria était en train de négocier avec Gilbert Annette et Gérald Maillot pour rallier la majorité socialiste]urlblank:http://www.zinfos974.com/Rene-Paul-Victoria-sur-le-point-de-rallier-la-majorite-socialiste-a-la-CINOR_a98518.html , tant à la mairie de Saint-Denis qu’à la CINOR. La nouvelle était certes étonnante et nombre d’entre vous n’y aviez pas cru. Comment en effet expliquer que […]

Ecrit par zinfos974 – le samedi 30 avril 2016 à 11H30

Nous vous l’annoncions dès le 8 mars dernier : [René-Paul Victoria était en train de négocier avec Gilbert Annette et Gérald Maillot pour rallier la majorité socialiste]urlblank:http://www.zinfos974.com/Rene-Paul-Victoria-sur-le-point-de-rallier-la-majorite-socialiste-a-la-CINOR_a98518.html , tant à la mairie de Saint-Denis qu’à la CINOR.

La nouvelle était certes étonnante et nombre d’entre vous n’y aviez pas cru.

Comment en effet expliquer que l’ancien maire RPR de St-Denis puisse rejoindre ses opposants de toujours? Les faits sont pourtant venus depuis confirmer notre information.

Lors du conseil communautaire de la CINOR qui a permis à Gérald Maillot de conserver la présidence au détriment de Jean-Louis Lagourgue, René-Paul Victoria a voté en faveur du président socialiste de la communauté de commune. Et les élus socialistes ne cachent plus qu’il fait actuellement partie de leur majorité.

Ce matin, lors du conseil municipal qui se déroulait à la mairie de Saint-Denis, René-Paul Victoria est intervenu sur tous les dossiers, souvent pour dire des platitudes comme à son habitude… mais aussi et surtout pour toujours approuver à chaque fois les propositions de la mairie. Au point que Gilbert Annette a tenu à souligner qu’il était « un opposant constructif« . C’est clair qu’avec des opposants comme RPV, il n’a pas beaucoup de soucis à se faire…

Alors, qu’est ce qui a pu pousser René-Paul à trahir de la sorte? Comme souvent, il ne faut pas chercher bien loin : la rancoeur et l’argent.

La rancoeur car René-Paul n’a pas apprécié d’être écarté lors des dernières élections régionales. Pourtant, lors des dernières municipales, tous les élus de la Réunion avaient une fois de plus accept » son chantage pour être tête de liste à Saint-Denis contre un document signé de sa main stipulant qu’en cas de défaite, il se retirerait définitivement de la politique. Vous connaissez le résultat des municipales, ce qui n’a pas empêché RPV de faire des pieds et des mains pour être sur la liste aux régionales. Didier Robert a tenu bon et, de colère, René-Paul a décidé de constituer sa propre liste.

Il ne cachait alors pas ses ambitions : faire entre 10 et 12% et être incontournable pour le second tour. Ce n’est pas lui faire insulte que de dire que les résultats n’ont pas été à la hauteur de ses espérances. Avec 1% des suffrages, et notamment un score ridicule sur Saint-Denis, il a disparu du second tour… mais est resté avec une ardoise de plusieurs dizaines de milliers d’euros sur les bras.

C’est cette dette qui a rendu RPV plus sensible aux appels du pied des sirènes socialistes. Mais outre l’effacement de cette dette (dans quelles conditions au fait et d’où venait l’argent?), comme d’habitude il avait placé la barre très haut et avait exigé d’être le candidat soutenu par la mairie de Gilbert Annette aux législatives. Eh oui, que voulez-vous? Quand on a goûté aux ors de la République, on n’aspire qu’à une seule chose : en profiter encore et encore.

Il semblerait que Gilbert Annette n’ait pas cédé sur ce point. Et on le comprend aisément. Déjà que la réélection d’Ericka Bareigts et Monique Orphé s’annonce quasi impossible l’an prochain, avec un candidat comme ça, il ne lui restait plus qu’à espérer un miracle !

On aurait pu croire que René-Paul Victoria allait disparaitre -enfin- de notre paysage politique. C’était malheureusement un espoir vain. Il a de la ressource le bougre, et plus d’une trahison à son arc.

Redevenu simple conseiller municipal en compagnie de sa co-listière Fernande Anilha, il aurait normalement dû sombrer dans l’anonymat, avant de disparaitre pour de bon. Mais une fois encore, il a bénéficié d’un coup de chance. L’élection de certains conseillers municipaux d’opposition sur la liste de Didier Robert les a amenés à démissionner du conseil municipal et du conseil communautaire de la CINOR où ils siégeaient. Ce qui a permis à René-Paul Victoria et à Fernande Anilha de les remplacer à la CINOR… où leurs deux voix se sont révélées déterminantes pour permettre à Gérald Maillot de rester à la présidence et de se constituer une nouvelle majorité.

D’où la négociation dont nous avons parlé plus haut et la trahison qui s’en est suivie.

René-Paul qui est un catholique fervent qui parait-il ne rate pas une messe et une communion ne semble avoir retenu de la bible qu’un épisode : celui d’Esaü qui avait vendu son droit d’ainesse pour un plat de lentilles…

 

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