Revenir à la rubrique : Faits divers

Conseil d’Etat : Le recours du procureur Muller rejeté

La décision est tombée hier en fin d’après-midi. Le Conseil d’Etat a rejeté le référé-suspension de contestation de mutation à Grenoble déposé par l’ex-procureur de Saint-Denis, Philippe Muller, rapportent nos confrères de la presse écrite. Un référé examiné ce mardi par le Conseil d’Etat. L’ancien procureur de Saint-Denis demandait la suspension de l’arrêté pris le […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 17 juillet 2014 à 09H48

La décision est tombée hier en fin d’après-midi. Le Conseil d’Etat a rejeté le référé-suspension de contestation de mutation à Grenoble déposé par l’ex-procureur de Saint-Denis, Philippe Muller, rapportent nos confrères de la presse écrite.

Un référé examiné ce mardi par le Conseil d’Etat. L’ancien procureur de Saint-Denis demandait la suspension de l’arrêté pris le 18 juin dernier et publié au journal officiel le lendemain. Un décret indiquant que le procureur de la République, Philippe Muller, était nommé dans « l’intérêt du service » avocat général près la cour d’appel de Grenoble. Pour l’avocat de Philippe Muller, Me Monod, cette mutation avait forme de sanction disciplinaire déguisée. D’où la contestation devant le Conseil d’Etat.

Des arguments rejetés par le Conseil d’Etat. La plus haute juridiction ne voyant pas dans cette mutation un quelconque « caractère disciplinaire« . Si la décision sur la forme a été rejetée par le Conseil d’Etat, il reste toujours une procédure en cours au fond sur l’avertissement infligé par le procureur général, Claude Laplaud, à Philippe Muller en mai dernier.

En attendant, l’ex-procureur est toujours en arrêt maladie. Et son départ pour Grenoble, où il devait être en poste dès le 15 juillet, ne se fera pas pour tout de suite.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Agression du personnel pénitentiaire au Port : Le détenu voit rouge suite à la confiscation d’un plant de tomates

Julien L., détenu au centre pénitentiaire du Port, a reçu 30 jours de cachot pour avoir agressé des surveillants le 11 avril lors d’une inspection de cellule où son plant de tomates a été confisqué. Il a jeté une bouteille en verre et utilisé une casserole comme arme contre le personnel d’intervention. Suite à cet incident, qui a nécessité neuf personnes pour le maitriser, il a été condamné à huit mois supplémentaires de prison par le tribunal correctionnel.

Coup de folie dans un restaurant de St-Denis : L’individu armé n’avait pas toute sa tête

Noor-Mohamed M., souffrant de troubles psychiques, a provoqué un incident violent dans un restaurant à Saint-Denis, menaçant des clients avec un couteau et une matraque télescopique. L’altercation s’est poursuivie jusqu’à ce que la sécurité intervienne et que la police l’arrête en état d’agitation extrême. Diagnostiqué avec plusieurs troubles mentaux, il a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis probatoire, et doit suivre des soins obligatoires.

Accident mortel à Saint-Joseph : Le conducteur placé sous contrôle judiciaire

Le conducteur est soupçonné d’avoir provoqué un accident mortel dimanche matin à Saint-Joseph. Dans un premier temps, une femme s’était dénoncée, mais les investigations ont fait douter les enquêteurs qui pensent qu’elle a tenté de couvrir son fils. Ce dernier a été placé en garde à vue et déféré ce mercredi après-midi au tribunal. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

St-André : En incendiant un véhicule, il met le feu à un immeuble

Guillaume R., 33 ans, a mis le feu à la voiture dans laquelle il avait élu domicile, entraînant l’incendie de deux autres véhicules et la propagation du feu à un immeuble voisin. Après avoir avoué « bêtement » son geste aux policiers, il a été jugé et condamné à 18 mois de prison pour incendie volontaire, malgré des antécédents psychiatriques et des troubles exacerbés par la consommation de substances.