La difficulté souvent c’est de décrypter et comprendre le sens des propos des hommes politiques. Sauf erreur de notre part, ce sixième congrès du PCR organisé dans le cadre du cinquantième anniversaire du parti, était le rendez-vous à ne pas manquer… surtout pour les jeunes.
Car, le moment était venu pour eux d’assumer leurs responsabilités et de prendre les rênes du PCR sous le regard vigilant des aînés. Malheureusement pour eux, ce ne sera pas pour cette fois. Alors qu’il y a quelques mois, Pierre Vergès avait les faveurs des pronostics, puis c’était Fabrice Hoarau, fils de Claude Hoarau (précision importante) qui avait la meilleure cote, jusqu’à ces derniers jours.
Mais hier sur la ligne d’arrivée pour le poste de secrétaire général, c’est Elie Hoarau, 70 ans, qui se succède à lui-même.
Il ne s’agit pas ici de remettre en cause les qualités du dirigeant, ni la stratégie du PCR, mais c’est quand même encore Elie Hoarau qui va conduire la liste communiste à l’élection européenne. Ça fait beaucoup non !
Quand ce n’est pas Paul Vergès, c’est Pierre Vergès, quand ce n’est pas Pierre Vergès, c’est Françoise Vergès.
Où quand ce n’est pas Paul Vergès, c’est Elie Hoarau, quand ce n’est pas Elie Hoarau, c’est Gélita Hoarau, sa femme… Il n’y a que deux familles au sein du PCR ?
Ne pas changer de stratégie à un an des élections régionales, peut expliquer ces décisions. Mais de l’extérieur, cela ressemble à deux familles qui s’accaparent tous les pouvoirs, tout l’argent public et les avantages qui vont avec…
Photo : Pierre Marchal (Anakaopress)
