Remontés ! C’est l’état d’esprit d’une partie des habitants de la Cité Ferdinand située dans les rampes de Saint-François. Depuis le mois de décembre, ils réclament au promoteur d’un immeuble la réfection de la voie privée abimée suite aux travaux entrepris lors de la construction d’un immeuble de quatre étages en 2010.
Si la construction de cet immeuble a été le début d’un conflit opposant riverains et promoteur – devant les juridictions administratives, les riverains avaient été déboutés sur le fond et la forme – la fin des travaux c’est mal passée, selon eux. « Ça a commencé en 2011, on a procédé à un constat d’huissier suite aux problèmes de route dans le lotissement« , explique Collette Cadet, qui habite la Cité depuis plus de 40 ans. Les riverains pointent du doigt la dégradation de la rue du lotissement abimée par les travaux lors de la pose du tout à l’égout et de l’évacuation des eaux fluviales.
Les riverains se retournent alors vers le promoteur, Stéphane Lamiré, pour demander l’exécution des travaux. « En mars 2011, on a reçu plusieurs courriers nous assurant que les travaux de réfection de chaussée allaient être faits dans le courant du moi de mars. Mais rien n’a été fait jusqu’en mai 2012« , souligne Collette Cadet. Devant l’insistance des riverains, une partie de la voirie (en sens unique de circulation) est faite, mais la partie basse n’est pas réalisée. « En décembre 2012, nous avons mis en demeure le promoteur de réaliser les travaux restants« , poursuit-elle. « Mais dans un courrier de fin décembre M. Lamiré a rejeté la faute sur l’entreprise sous-traitante en charge des travaux de voiries« , ajoute Colette Cadet. « Depuis six mois, nous n’avons plus de nouvelles« , désespèrent en choeur les riverains de la Cité.
Quant au promoteur de l’immeuble, il se dit aujourd’hui tout aussi « embêté » que les riverains. « J’ai fait confiance à cette entreprise et je l’ai payé 12.000 euros pour effectuer les travaux. J’ai bien peur d’avoir perdu cet argent« , explique Stéphane Lamiré qui ne sait plus quoi faire pour obliger l’entreprise à respecter son contrat.
La-dite entrepise, spécialisée dans les travaux de maçonnerie générale, est disposée à terminer rapidement les travaux. Joint par téléphone, le dirigeant de la société précise qu’il enverra deux camions d’enrobés finir les travaux. « Cette semaine je m’occupe de ça. Ca sera fini au plus tard la semaine prochaine« , promet-il.
Les riverains excédés attendent désormais les camions et la fin des travaux.