Revenir à la rubrique : Economie

Clubs de surf: « Des chiffres d’affaires qui frôlent le zéro »

Si les commerçants de Saint-Gilles ont été les premiers à se faire entendre de la municipalité saint-pauloise à la suite des fermetures de plages, les clubs de surf payent aujourd'hui l'addition la plus lourde. La confirmation vient des organismes en charge du suivi des dossiers des professionnels de la plage.

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 20 janvier 2012 à 15H34

 

C’est une première étape « d’information » qui a débuté hier dans les locaux de la maison de l’entreprise de l’Ouest. Autour des agents de la CCIR, du SGAR et de Pôle Emploi, se trouvaient des présidents de ligue de surf ou de plongée mais aussi des professionnels de clubs.

« La situation est en effet plus critique pour les moniteurs de surf dont le chiffre d’affaires frôle pour certains le zéro », témoigne Walter Stirpe du Pôle Emploi de Saint-Paul. A ces professionnels en difficulté, l’organisme d’Etat est venu « proposer son panel de prestations ».

« Deux cas de figures se présentent : nous avons des personnes qui savent dans quel secteur elles veulent se reconvertir, et les autres qui ne savent absolument pas », explique Walter Stirpe. Dans les deux cas, un bilan de compétences est proposé, de type VAE (validation des acquis de l’expérience). L’individu doit confirmer son projet professionnel d’où le fait qu’une évaluation des capacités et des compétences professionnelles (ECCP) ou une évaluation en milieu de travail (EMT) soient proposées.

De l’enseignement du surf à la plomberie

« C’est vraiment du cas par cas. Certains resteront dans des emplois proches de leur ancienne activité », poursuit l’agent de Pôle Emploi. Et pour que ces périodes de formation soient suivies assidument par les intéressés, des rémunérations ou des défraiements sont prévus (Aide aux déplacements quotidiens, hebdomadaires ou mensuels, Aide à la double résidence, Aide au déménagement éventuel,  Frais de déplacement, Frais de repas, Aides aux frais associés à la formation (AFAF)).

Parmi les moniteurs de clubs de surf, nombre d’entre eux avaient déjà devancé cette réunion d’information. Plomberie, plongeurs en eau profonde, installateur de chauffe-eau solaire font partie des premières possibilités de repli des intéressés qui espèrent simplement que ces activités ne seront que temporaires. « C’est l’objectif« , reconnaît Walter Stirpe qui parle « d’alternatives à moyen terme ».

« La situation de baisse d’activité s’est quelque peu tassée depuis la période de vacances scolaires », estime pour sa part Estelle Say-Liang-Fat, directrice de la Maison de l’entreprise Ouest. Sur les 57 dossiers en difficultés déposés sur le bureau de l’antenne de la Chambre de commerce, 38 proviennent de clubs. Le reste provient des commerces de plage.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Dérogation pour les produits de construction : « Une victoire écologique et sociale » pour Gaillard et Ratenon

Dans un communiqué, les députés Jean Hugues Ratenon et Perceval Gaillard saluent la décision du Parlement européen d’autoriser La Réunion et les autres territoires ultramarins à importer des produits de construction de pays tiers sans marquage CE. Une mesure permettant de réduire les coûts pour les entreprises et les consommateurs, tout en réduisant l’impact écologique associé au transport.

La CRC épingle la SAPHIR sur la gestion durable de l’eau

La Chambre régionale des comptes de La Réunion a publié son rapport d’observations définitives sur la société d’aménagement des périmètres hydroagricoles de La Réunion (SAPHIR), après son premier contrôle initié en février 2023. Le rapport, qui a finalisé ses observations en octobre 2023, critique les pratiques actuelles de SAPHIR, soulignant sa dépendance financière aux ventes d’eau et ses modalités d’action qui ne s’inscrivent pas pleinement dans une gestion durable de l’eau.

Henri Nijdam : “Le Quotidien ne sera pas un journal low-cost”

Propriétaires depuis ce mercredi à minuit du Quotidien, Henri Nijdam et Jean-Jacques Dijoux ont livré quelques éléments sur le futur du journal. Aux lecteurs, les nouveaux hommes forts de ce pilier de la presse locale assurent que Le Quotidien nouvelle formule sera de qualité.