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Club de foot, coopérative agricole, argent fugitif : Mauvais comptes aux Avirons

De 2008 à 2011, Joël Murat fut président du FCA (football club des Avirons) et directeur de la Coopérative agricole dans cette même commune. Un mélange des genres qui n’est pas suspect a priori… quand l’argent ne s’en mêle pas. Joël Murat a, selon toutes apparences, fait vivre certains membres du FCA, dirigeants, joueurs, administrateurs, […]

Ecrit par Jules Bénard – le vendredi 28 novembre 2014 à 10H15

De 2008 à 2011, Joël Murat fut président du FCA (football club des Avirons) et directeur de la Coopérative agricole dans cette même commune. Un mélange des genres qui n’est pas suspect a priori… quand l’argent ne s’en mêle pas.

Joël Murat a, selon toutes apparences, fait vivre certains membres du FCA, dirigeants, joueurs, administrateurs, éducateurs sur un grand pied, multipliant à loisir les invitations, repas… Arriva ce qui devait arriver, les caisses furent vides et il fallut que le président du FCA trouve de l’argent « pour rembourser les fonds personnels que j’avais mis dans le Club », dit-il pour expliquer les curieux manèges qui vont alors s’ensuivre.

Joël Murat, président du FCA, demande à son meilleur ami, Joël Murat, directeur de la coopérative, d’intercéder auprès du président de cette même coopérative, Jean-François Rivière, aux fins d’injecter de l’argent dans le Club. Ce que cette coopérative, au demeurant, a toujours fait, étant le plus gros employeur de la commune et principal donateur du foot avironnais. Vous suivez toujours ?

Ce sont quelques 150.000 euros qui vont passer des caisses de la coopérative à celles du club de foot, avec intérêts assez surprenants « destinés à garantir le remboursement », prétend Jean-François Rivière.

L’argutie juridico-bancaire en a laissé plus d’un sur les fesses : comment des intérêts, aussi élevés soient-ils, peuvent-ils garantir le remboursement d’une dette en cas de non-résolution ? Faudra que je pose la question à ma banquière.

Joël Murat et Jean-François Rivière ont été purement et simplement relaxés des faits d’abus de confiance qui leur étaient reprochés.

Joël Murat s’en sort mieux que bien : 1000 euros de dommages-intérêts à son club de foot. Quant aux agriculteurs, mutualistes au sein de la coopérative, les plus gros perdants de l’affaire, il ne leur reste que leurs yeux pour pleurer puisque selon leur avocate, Me Germand-Robert, « ils ne reverront jamais la couleur de leur argent ».

Et que selon ceux de Joël Murat, « ce dernier devrait être félicité pour avoir voulu sauver son club ! » 

Comprenne qui pourra !

 

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