Le syndicat CGTR de la clinique Sainte-Clotilde a mis en place ce jour un mouvement de grève suivi uniquement par les représentants du personnel au sein de cette entreprise. Toute cette journée, 13 personnes se sont réunies devant l’entrée du la clinique, munies de leur banderole « CGTR Santé ».
En cause dans cette mobilisation, le sentiment de « non-écoute » de la direction envers les représentants des salariés. « Dans un contexte où le stress au travail et la violence morale font l’objet d’études et de lois au sein du gouvernement, nous vivons à la Clinique Sainte-Clotilde, nous, déléguée syndicale, délégués du personnel, élus du Comité d’entreprise, du Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail, des faits de souffrance au travail allant jusqu’au harcèlement alors que la défense des salariés reste toujours notre priorité malgré tout« , explique Françoise Pothin, la représentante syndicale CGTR de la clinique Sainte-Clotilde.
« La direction n’acceptait pas la délégation«
A 14h30, une rencontre était prévue entre la direction et les grévistes. Cette réunion n’a pas pu avoir lieu suite à un contentieux concernant la délégation proposée. « Ça s’est mal passé, nous avons refusé d’honorer ce rendez-vous car la direction n’acceptait pas la délégation« , a affirmé Françoise Pothin. D’autres actions sont prévues, a-t-elle assuré.
De son côté, la direction a tenu à souligner dans un communiqué que toutes les instances représentatives et tous les syndicats sont respectés. « Tout au long de ses 40 années d’existence, la Clinique Sainte-Clotilde a toujours respecté les instances représentatives et tous les syndicats. Ceux-ci sont toujours conviés aux réunions et tenus informés, conformément à la législation. Tous les représentants ont accès à leurs crédits d’heures de délégations. La clinique s’efforce toujours d’assurer le dialogue social avec les représentants du personnel pour une parfaite information aux salariés ».
Pour la direction, cette action n’est en réalité qu’une réponse à des remarques concernant un « manquement à la sécurité au travail, qui peut avoir des conséquences très lourdes pour soi et pour les collègues; une procédure de sanction disciplinaire est en cours. Également, un manquement à des obligations professionnelles entraînant des perturbations dans le fonctionnement des services et qui ont fait l’objet d’avertissements« .