Seul candidat restant à l’offre de reprise de l’activité gestion locative de l’Immobilière, la société Citya devrait poursuivre l’activité à partir du 1er septembre prochain avec le rachat des mandats de gestion. Citya reprend également l’activité des syndicats de co-propriété.
Citya reprend la gestion des appartements en défiscalisation
« Dans le portefeuille de l’Immobilière, il y a essentiellement des portefeuilles de la famille Apavou mais ils avaient quelques clients extérieurs. Ce sont des propriétaires qui vivent en métropole et qui ont acheté ici dans le cadre d’une défiscalisation. C’est uniquement cette partie qui est reprise » précise Thibaut Bessudo, directeur de la filiale Citya à la Réunion. La société devrait récupérer ainsi la gestion de 700 appartements.
Pour les locataires, rien ne change
Pas de souci à se faire donc pour les locataires, selon les dirigeants du groupe Apavou. Ils étaient d’ailleurs nombreux à s’interroger sur l’avenir de leur logement en location.
« Tous les dépôts de garantie sont sur des comptes tiers, qui ne sont donc pas comptabilisés dans la liquidation » explique Thibaut Bessudo. En clair, pour un locataire, si son propriétaire prend la décision de continuer de confier la gestion de son bien à Citya, rien ne devrait changer.
Un modèle économique obsolète
Diane Apavou, présidente du groupe éponyme, explique que cette détérioration de l’activité de l’Immobilière s’est faite avec le temps. « Le modèle économique de l’Immobilière, qui était viable il y a vingt-cinq ans n’est plus viable aujourd’hui. Les charges récupérables ont évolué et le modèle ne tient plus aujourd’hui ».
« L’offre de reprise se posait comme une évidence, » ajoute Maître Mickaël Benmussa, avocat du groupe Apavou. « On a de l’immobilier, qu’il faut gérer et le Tribunal a bien eu conscience qu’il n’y avait pas d’autre choix pour le groupe que de reprendre la gestion. Cela représente des familles, des gens qui sont là depuis des années donc il était impératif que la gestion soit reprise », conclut l’avocat.
En ce qui concerne les salariés de l’Immobilière, trois d’entre eux ont été repris dans le cadre de l’offre de Citya et dix-neuf salariés par les autres sociétés du groupe Apavou, en plus du paiement d’un prix de cession pour le groupe.