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Cilam: Des revendications à la baisse mais toujours pas d’issue

Négociations au point mort ce mercredi dans la zone industrielle N°2 de Saint-Pierre. Les grévistes de la Cilam ont continué encore ce jour les rotations d’effectif pour bloquer les cinq entrées de la Cilam. La seule avancée notable du jour est venue des grévistes. Ces derniers ont concédé ce mercredi matin à leur direction le […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 02 juillet 2014 à 19H37

Négociations au point mort ce mercredi dans la zone industrielle N°2 de Saint-Pierre. Les grévistes de la Cilam ont continué encore ce jour les rotations d’effectif pour bloquer les cinq entrées de la Cilam.

La seule avancée notable du jour est venue des grévistes. Ces derniers ont concédé ce mercredi matin à leur direction le retrait de deux de leurs revendications. Insuffisant pour leur direction.

La première de ces revendications concernait tout de même « la démission de cadres de direction de la Cilam ». La seconde concernait la « procédure de licenciement engagée contre des délégués syndicaux ». Les grévistes n’ont pour ainsi dire pas lâché du lest sur cette affaire, mais les procédures de licenciement étant en cours, elles venaient parasiter l’avancée des négociations annuelles obligatoires.

Alors que dans le même temps, la direction de la Cilam s’exprimait pour la première fois publiquement de l’autre côté de l’île, les grévistes ne varient aucunement leur discours. « Ce qu’on a demandé est légitime », affirme Florent Olivar, représentant du personnel (SAFPTR) Cilam et membre du CE. Il est rejoint par Daniel Hoarau, son équivalent cégétiste. « La Cilam dégage une excellente santé financière et ne souhaite pas la partager à ses salariés », déplore-t-il.

Le syndicaliste en profite pour donner des nouvelles de Jean-Noël Lebon, ce gréviste blessé hier et dont l’état de choc reste encore présent aujourd’hui. « Il est prêt des siens, il se remet », dit-il, alors que l’acte de strangulation a bien été reconnu par le médecin.

Si la route qui délimite l’enceinte de la compagnie laitière n’était pas entravée ce mercredi, la gêne occasionnée par la file indienne de camions-citerne de la Sicalait offre le même scénario que l’année dernière.

« Dans mon camion j’ai 25.000 litres de lait récoltés chez 7 éleveurs ce matin », détaille l’un des chauffeurs, bien obligé de patienter côté trottoir. Son collègue attend lui de livrer 10.000 litres. Ils ne se font plus d’illusion. « La marchandise est fichue ».

L’activité de production de la Cilam touche également sur sa fin puisque sa réserve de fioul arrive à épuisement. « Les chaudières au fioul atteignent leur limite ce soir ou demain matin », conclut Daniel Hoarau.

 

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