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Chirac a été bien… 2 fois au moins !

L’ancien président penche du côté qui va tomber. A 80 et quelques balais, auxquels s’ajoutent des excès auprès desquels les miens font figure de malice de moutard, rien de surprenant. Il est de bon ton d’en dire du mal et bien souvent, je ne déroge pas moi-même à la règle. Mais il faut être honnête […]

Ecrit par Jules Bénard – le lundi 19 septembre 2016 à 18H38

L’ancien président penche du côté qui va tomber. A 80 et quelques balais, auxquels s’ajoutent des excès auprès desquels les miens font figure de malice de moutard, rien de surprenant.

Il est de bon ton d’en dire du mal et bien souvent, je ne déroge pas moi-même à la règle. Mais il faut être honnête et lui reconnaître, par deux fois, une attitude digne et responsable.

La 1è, ce fut lorsque Me Badinter-le-Grand s’attaqua à l’Assemblée nationale pour faire passer l’abrogation de la peine de mort. Contre la majorité du peuple français.

Jacques Chirac, alors président du groupe RPR au Parlement, a eu cette sentence admirable :  » Je ne donne aucune consigne de vote aux membres du RPR. Personnellement, je suis pour l’abolition de la peine capitale mais je laisse mes colistiers libres de voter en leur âme et conscience « .

En ce sens, il a plus fait pour Badinter que le sinistre Mitterrand qui n’a soutenu son Garde des Sceaux que du bout des lèvres.

La seconde fois lorsqu’il alla à New York avec De Villepin, dire à l’ONU sa désapprobation farouche à la guerre en Irak. Attitude très gaullienne que lui ont amèrement reprochée les tyranneaux du Texas père et fils et sa majorité de droite française.

Tout le monde n’est pas entièrement mauvais. Ainsi Giscard, plus préoccupé de sa fortune et de ses conquêtes que de la France : il a à son actif la majorité à 18 ans et un soutien sans faille à Simone Weil qu’injuriait la majorité des Français dans l’affaire de l’IVG.

Si Pompidou n’a pas eu le temps de faire ses preuves pour cause de maladie précoce, je dois avouer n’avoir rien trouvé de positif en faveur du ludion épouvantable et du Nain-Sectaire, successeurs de Chirac à l’Elysée.

Quant à Mimitte, je lui en veux essentiellement d’avoir sabré toutes les chances de Rocard. On connaît trop la suite…
Jules Bénard

 

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