Au vu de la situation critique de la crise du chikungunya aux Antilles, où plus de 15% de la population totale est touchée, les autorités ont décidé d’envoyer des renforts de métropole pour tenter de détruire les sites larvaires.
Ainsi, des sapeurs-pompiers issus des groupes de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) et une quinzaine de militaires ont été expédiés sur place pour aider les autorités compétentes dans la lutte anti-vectorielle.
Selon le dernier bulletin de l’Institut de veille sanitaire (InVS) plus de 63.000 cas de chikungunya ont été recensés en Guadeloupe, plus de 49.000 en Martinique, et 881 en Guyane.