La surveillance épidémiologique a permis de mettre en évidence de nouveaux cas de chikungunya à Saint-Paul chez des personnes résidant ou ayant séjourné à Plateau-Caillou.
Le bilan épidémiologique au 1er avril 2010 s’élève à 13 cas confirmés et 3 cas probables.
Des mesures de lutte anti-vectorielle renforcées sont mises en œuvre dans la zone depuis le premier signalement intervenu le 17 mars par un médecin généraliste de Plateau-Caillou. Ainsi, entre le 18 et le 31 mars, en plus des traitements autour des cas signalés :
– 1400 maisons ont été enquêtées avec une sensibilisation des habitants du quartier,
– 3100 maisons ont bénéficié d’un traitement adulticide,
– 800 gîtes contenant des larves de moustiques ont été mis en évidence, en très grande majorité dans les jardins des particuliers.
Ces mesures s’accompagnent d’actions sur la voie publique et dans les espaces verts mises en place par la mairie de Saint-Paul et d’une remobilisation des associations oeuvrant dans la lutte contre les moustiques.
La lutte contre la propagation du chikungunya dépend de l’action de tous les réunionnais. Aussi, il est rappelé l’importance de respecter toutes les mesures de prévention :
– Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets…).
– Se protéger contre les piqûres de moustiques (diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants…).
Et en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées ou fatigue :
– Consulter un médecin,
– Continuer à se protéger des piqûres de moustiques,
– Se signaler au 0 800 110 000 pour une intervention du service de lutte anti-vectorielle
de l’Agence de Santé de l’Océan Indien.