Punchs, liqueurs, ou extraits de vanille, la distillerie Chatel est connue surtout à la Réunion, puisque seulement 4% de sa production est destinée à l’exportation, en Europe, en Amérique du Sud et en Asie.
Ce jour et demain, Alain Chatel, président de la société, attend beaucoup de la venue de Yasuharu Wada, président de l’entreprise de spiritueux japonaise Dover Limited, accessoirement plus gros client à l’exportation de la distillerie et seul contrat "pérenne" en dépit de la crise.
Si la société Chatel a spécialement créé la série de liqueurs "Le Volcan" pour séduire les palais japonais, c’est d’abord et surtout la vanille qui attise la curiosité de Yasuharu Wada et de son fils, également présent.
Au programme de leur court passage sur l’île, la visite de vanilleraies, la découverte du fonctionnement de la distillerie Chatel et du processus de confection, de vieillissement et de concentration de l’extrait de vanille.
La vanille réunionnaise plébiscitée
En 2011, la société Chatel annonce avoir quadruplé ses exportations à destination du Japon via la firme Dover Limited. "Cela fait 25 ans que nous travaillons ensemble, cette année le marché s’est débloqué. Et face à la prolifération des arômes artificiels, nous avons nos très exigeants clients japonais qui cherchent à se différencier en commercialisation notre vanille qui est un gage de qualité", a expliqué Alain Chatel.
Les Japonais ne démentent pas. Après avoir testé différentes gammes de vanille de par le monde, la vanille réunionnaise est celle qui a le plus convaincu. La "meilleure" selon leurs termes.
Reste pour les dirigeants de l’entreprise Chatel à continuer de faire la promotion de la culture et de l’image de l’île dans l’espoir d’"intensifier les échanges commerciaux dans les années à venir", car "si l’on ne vend pas la Réunion, l’on ne vend pas nos produits".
Jusqu’ici, la clientèle japonaise consommatrice de liqueur et de vanille n’est pas tellement friande de punchs réunionnais, peut-être cela changera-t-il?