12h44 : Le nombre d’activistes interpellés se chiffre à 29 personnes.
8h45 : 21 activistes de Greenpeace, de nationalités française, italienne, roumaine et espagnole, ont été interpellés ce matin lors d’une action coup de poing dans la centrale nucléaire de Tricastin (Drôme). L’intervention est toujours en cours mais le ministère de l’Intérieur indique que les activistes n’ont pas accédé aux « zones sensibles » du site.
Sur Twitter, l’ONG publie une photo de l’action, et demande sur son site à François Hollande « d’annoncer la fermeture de la centrale du Tricastin, parmi les cinq plus dangereuses de France ».
Les militants, entrés sur le site vers 5 heures du matin, ont atteint les réacteurs n°1 et 3 de la centrale, située entre Valence et Avignon. Ils avaient déployé deux banderoles sur lesquelles était inscrit « Tricastin: accident nucléaire », et « François Hollande: président de la catastrophe ? ».
Peu après 7h30, cinq d’entre eux avaient été interpellés et une vingtaine d’autres avaient été « localisés » et étaient « sous contrôle » des quelques 50 gendarmes sur place, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet.
Ils « vont faire l’objet d’interpellations, mais dans des conditions optimales de sécurité tant pour les militants que pour les gendarmes, ce qui peut prendre un certain temps », a-t-il ajouté.