Suite à [l’enlèvement de sa mère]urlblank:http://www.zinfos974.com/Affaire-SFER-La-mere-de-la-gerante-du-cabinet-Diane-liberee-apres-un-enlevement-a-Versailles_a59133.html , Cécile Massieu-Sauser a publié cet après-midi un communiqué via l’AFP dans lequel elle se félicite de ce dénouement heureux. Le rapt de Mme Françoise Massieu, âgée de 73 ans, est survenu le lundi 8 juillet dernier.
Elle rappelle que l’enlèvement a eu lieu vers 11h et que, « dans l’heure qui a suivie, j’ai reçu une demande de rançon de 15 lingots d’or de 1 kilo accompagnée d’une menace de tuer ma mère si je prévenais la police.
Dans les 24 heures qui ont suivi, grâce à une mobilisation policière impressionnante, ma mère a été retrouvée saine et sauve.
Les ravisseurs ont été interpellés et un commanditaire apparent, intercepté.
A ce stade, je veux dire deux choses :
- Tout d’abord, un gigantesque merci aux services de police qui pour arriver à sauver ma mère en 24 heures ont mis en place des moyens considérables (plus de 100 policiers) en un temps très court. Nous avons été très impressionnés par cette mobilisation sans faille
- Cet enlèvement de ma mère s’inscrit dans un fond de tension extrême.
En effet, la société DIANE que je dirige, défend plusieurs milliers de personne qui ont investi plusieurs centaine de millions d’euros dans le secteur des énergies renouvelables ;
Depuis plus de 2 ans, la société DIANE défend ces victimes qui ont subi un préjudice lié à des modifications des dispositifs fiscaux concernant la Loi Girardin et à des errements du fournisseur des centrales photovoltaïques, et s’estime aussi solidaire des milliers de petits exploitants réunionnais qui ont, sur leur toit, des panneaux photovoltaïques et qui sont elles aussi des victimes collatérales de la société qui a fourni le matériel photovoltaïque sur l’Ile de la Réunion ;
Depuis près de 2 ans la société fournisseur de ces centrales, qui depuis s’est placée en sauvegarde, a monté une cabale contre les investisseurs, les exploitants et en m’attaquant personnellement.
Cet enlèvement qui a été orchestré seul ou avec d’autres, par un dirigeant d’entreprise (Olivier B.) situé dans la région de Troyes, s’inscrit dans ce climat de violence où, pour affaiblir les investisseurs et les exploitants, on s’est attaqué à la société DIANE qui est le bras armé de la défense de ces gens, et contre laquelle, un ensemble de moyens sont utilisés que ce soit par le biais de diffamation, de menaces, et maintenant d’un enlèvement criminel.
Cette situation, dramatique pour nous, ne me fera pas faiblir quant à ma détermination de continuer à défendre tous ces gens.
Je souhaite remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien dans ce moment particulièrement difficile et douloureux ».
De vrais « Pieds nickelés » du crime
On en sait par ailleurs maintenant un peu plus sur les circonstances de l’enlèvement. Selon Le Point, les enquêteurs ont d’abord pensé avoir affaire à des « pros« , au vu de leur façon très professionnelle de procéder. Les kidnappeurs ont en effet neutralisé les chiens pour s’introduire chez la vieille dame, « puis ils l’ont embarquée sans laisser de traces » et ont exigé 15 lingots d’or d’un kg en guise de rançon. Ce professionnalisme était quelque part rassurant, notamment pour la famille, car il laissait supposer que les ravisseurs ne feraient pas n’importe quoi et qu’on avait une chance de retrouver l’otage en bonne santé.
Cependant, très vite, la centaine de policiers mobilisés sur l’affaire s’aperçoit qu’elle a affaire à de vrais « Pieds nickelés » du crime… Toujours selon Le Point, les ravisseurs « multiplient les bourdes, utilisant notamment des téléphones portables facilement identifiables pour entrer en contact avec la famille de l’otage« . Très vite, ils sont repérés dans un hôtel de Colmar, et ils sont cueillis en ville par les enquêteurs mardi matin.
Placés en garde à vue, ils ne tardent pas à se mettre à table et balancent leur commanditaire, un certain Olivier B.
Contactée, Cécile Sauser confirme les faits. Elle avoue ne pas en savoir beaucoup plus que ce que nous avons écrit pour le moment, les policiers n’ayant pas fini leur enquête. Une de leurs tâches étant de déterminer si l’affaire est circonscrite sur le territoire métropolitain ou si elle est susceptible d’avoir des ramifications à la Réunion.
Une fois encore, elle remercie les policiers pour la qualité exceptionnelle de leur travail. Elle nous rassure sur l’état de santé de sa mère, et en profite pour nous raconter une anecdote : »Ma mère m’a répété à plusieurs reprises qu’elle ne remercierait jamais assez les policiers, et en particulier ceux du SRPJ de Strasbourg. Et elle m’a promis que la prochaine fois qu’elle aura un PV, elle le paiera sans rechigner« …
Cécile Sauser s’est également déclarée surprise de découvrir qu’elle était présentée par la presse comme une « riche gérante de société« , ce qu’elle conteste. « J’ai même lu que j’avais un chauffeur, ce qui est totalement faux. Par contre, il est vrai que je suis en permanence accompagnée d’un garde du corps, suite aux menaces dont j’ai été l’objet« , précise-t-elle.
La raison qui explique sans doute qu’on ait préféré s’en prendre à sa mère plutôt qu’à elle…