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Cécile Lechat devenue québécoise d’adoption et heureuse de l’être depuis 4 ans

Cécile Lechat, 23 ans et originaire du Tampon, a fait le choix de la mobilité vers le Québec. Partie faire des études en gestion de commerce il y a 4 ans, cette Réunionnaise est tombée sous le charme de ce pays et ne compte pas revenir de sitôt dans son île. Elle en a même […]

Ecrit par JD – le vendredi 18 avril 2014 à 07H23

Cécile Lechat, 23 ans et originaire du Tampon, a fait le choix de la mobilité vers le Québec. Partie faire des études en gestion de commerce il y a 4 ans, cette Réunionnaise est tombée sous le charme de ce pays et ne compte pas revenir de sitôt dans son île. Elle en a même adopté l’accent québécois !

« J’ai eu la chance de voir énormément de choses plus jeune, de voyager avec mes parents. J’ai eu envie de bouger et je ne voulais pas rester ici à la Réunion avec tous les problèmes de chômage. Dès que j’ai vu les aides pour partir au Québec, j’y suis allée« , explique Cécile Lechat.

Mais la première année va être très dure. « J’ai craqué là-bas« , précise-t-elle. Le changement de culture, le changement de temps, supporter les -40° en hiver… « Mais j’ai pu compter sur ma colocataire réunionnaise« , poursuite Cécile Lechat. Là-bas, la communauté réunionnaise est très soudée, à l’entendre.

Question enseignement et travail, le fossé semble gigantesque entre le système français et québécois. « L’enseignement est très différent, les profs sont derrière nous. Ils nous aident énormément. En tant qu’étudiante française, ils font l’effort de parler plus doucement. Ils s’adaptent à nous« , explique-t-elle.

Côté boulot, même constat pour Cécile Lechat. « J’ai trouvé du travail dès ma 2ème années d’étude. J’ai commencé à travailler en 2011 et 3 semaines après on m’a confié les clefs du magasin en me disant « tu es responsable ». On ne verrait pas ça en France« , assure-t-elle.

Dernier conseil lancé par Cécile : « Allez-y, ne réfléchissez pas, vous verrez là-bas c’est génial. Les gens sont accueillants. Il ne faut pas avoir peur et partir« .

 

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