Revenir à la rubrique : Social

Carburant: L’IPR et les associations de consommateurs refusent de participer à la réunion

Alors qu'une réunion devait se tenir en préfecture cet après-midi avec notamment les associations des consommateurs, l'intersyndicale des transporteurs, les collectivités territoriales, la SRPP, les chambres consulaires et l'AMDR (Association des maires de la réunion), une partie des représentants a considéré que la baisse de 25 centimes à la pompe était une question cruciale. L'intersyndicale des transporteurs et les représentants des associations de consommateurs ont donc refusé de participer à la réunion qui n'a donc pas eu lieu.

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 17 février 2012 à 18H32

Le préfet, Michel Lalande, l’avait pourtant annoncé avant-hier dans les médias. C’est désormais dans un grand débat sur le développement durable et les énergies alternatives qu’il souhaite inscrire la problématique de la hausse du coût du carburant.

Mais Jean-Hugues Ratenon, porte-parole de l’ARCP, ne l’a pas entendu de cette oreille et est entré en préfecture, non pas pour assister au débat qui est sensé durer quatre mois, mais pour dire qu’il n’est pas d’accord avec ce qui est à l’ordre du jour. « Dès que j’ai pris connaissance du calendrier à l’ordre du jour, je vois mars-juillet. On sait très bien que pendant cette période se jouent les présidentielles et les législatives. Le préfet veut noyer le poisson pour pas que la population se réveille », accuse-t-il.

De son côté, Jean-Bernard Caroupaye, membre de l’intersyndicale des transporteurs et président de la FNTR, ne s’est quant à lui même pas déplacé, estimant que la baisse du prix des carburants de 25 centimes à la pompe doit être au coeur du débat.

« Nous ce qu’on veut, c’est des réponses rapides »

Hugues Atchy, président de l’IPR (lntersyndicale des professionnels de la route), a lui aussi refusé de participer au débat. « Il (ndlr : le préfet) a commencé la réunion avec un calendrier qui s’étend sur quatre mois, ce qui ne nous convenait pas. Nous ce qu’on veut, c’est des réponses rapides. Ça ne servait à rien d’entamer les discussions », a-t-il déclaré à la presse, en sortant de la préfecture, peu de temps après y être entré.

Du côté de la Chambre des métiers, Bernard Picardo, qui était présent, dit être tout à fait disposé à trouver des solutions face à la hausse du prix des carburants et envisage des solutions à travers les énergies alternatives pour relayer les carburants issus du pétrole, tel que l’éthanol.

Dans un même temps, c’est une cinquantaine de personnes, venue en tant que citoyens, s’est mobilisée pacifiquement devant la préfecture. « Nou lé venu montré not ra le bol. La vi lé trop chèr. I fo ke tout’ do moun i vien ensemb dan semin pou nou trouv in solusion », s’exclame un manifestant devant les autres personnes présentes.

Pour le moment, aucune action n’est prévue autant du côté de l’intersyndicale des transporteurs que du côté des associations de défense des consommateurs face à la vie chère. « Nous devons nous concerter », ont-ils répondu.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les journalistes du Quotidien campent devant le tribunal

Une vingtaine de journalistes du Quotidien de La Réunion se sont installés devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis. Une décision est attendue ce mercredi sur le sort du média placé en liquidation judiciaire depuis le 4 octobre.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.