Ils sont sept candidats et voici leurs noms par ordre alphabétique: Eddie Mitchell Adekalom, Max Daniel Alamélou, Marius Françoise, Jovany Govindin, Julius Antonio Grondin, Samir Messai, Nadia Ramassamy.
Il est clair que l’actuel premier adjoint au maire, Daniel Alamélou, avec le soutien de la majorité et l’appareil municipaux, du PS et du PSR, part largement favori. “Nous voulons qu’il fasse un meilleur score que moi”, avait dit Maurice Gironcel, conseiller général sortant.
Le candidat de la mairie aura face à lui, Jullius Antonio Grondin, principal opposant au conseil municipal, et Eddie Adekalom. Paradoxalement, c’est le retour de Nadia Ramassamy, conseillère générale de 1998 à 2003 qui excite les curiosités. “Je viens reprendre mon poste”, a-t-elle dit sur notre site.
Le challenge s’annonce complexe. D’une part, Antonio Grondin a depuis pris sa place, et a inscrit son combat dans le temps. D’autre part, il y a une question à laquelle elle ne cesse de répondre depuis le début de ses porte à porte: “pourquoi avoir abandonné le terrain à Sainte-Suzanne ?”
Sa réponse n’a pas changé depuis. “J’avais dit que je reviendrais lorsque la justice aurait fait son travail”, explique-t-elle à chaque fois. Nadia Ramassamy qui s’affiche ni à droite, ni à gauche “mais pour la population de La Réunion” tient un discours qui augure d’une participation aux prochaines régionales.
En ce qui concerne les trois autres candidats : Marius Françoise, Jovany Govindin et Samir Messai, cette cantonale partielle représente avant tout une entrée en politique. “C’est une première expérience”, avait dit Jovany Govindin, ancien directeur de campagne d’Alain Sinaretty, concurrent aux municipales de 2008.
Le début officiel de la campagne électorale est prévu le lundi 9 mars, le premier tour du scrutin se déroulera le dimanche 22 mars, et en cas de second tour, ce sera le 29 mars.