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Cancer du sein: Une nouvelle technique de reconstruction mammaire au CHU

Depuis le mois d'août, le CHU de la Réunion propose une technique de la reconstruction mammaire par lambeau de DIEP (Deep Inferior Epigastric Perforator) dans son offre de soins. Une technique innovante qui permet aux patientes - qui devaient se rendre en métropole afin de bénéficier de cette reconstruction - d'avoir recours à ces soins dans l'île.

Ecrit par – le vendredi 26 août 2016 à 10H15
La reconstruction mammaire par lambeau de DIEP (Deep Inferior Epigastric Perforator) n’était jusqu’alors pas pratiquée à La Réunion. Cette technique utilise la peau du ventre située sous l’ombilic (type abdominoplastie) pour l’amener au niveau du sein à reconstruire et réaliser des anastomoses (sutures vasculaires) par microchirurgie pour faire vivre ce lambeau.

Cette reconstruction permet « d’apporter une quantité suffisante de tissus pour s’affranchir de l’utilisation d’une prothèse, et offre les résultats les plus aboutis, tant en terme de volume que de consistance« .

Au sein du CHU de La Réunion, les Docteurs Valenti et Fray, ainsi que les équipes du bloc opératoire et des Services de soins intensifs et des étages, sont sensibilisés aux lambeaux libres et à la microchirurgie.

Les équipes souhaitaient proposer le DIEP aux patientes réunionnaises désireuses de se faire opérer sur l’île depuis plusieurs années. C’est désormais une réalité depuis le mois d’août.

Le CHU explique :

« Il s’agit d’une technique de pointe dans la spécialité de la Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique, cette intervention est assez lourde et elle peut durer jusqu’à parfois 10 heures. Le Dr Sawaya, Chirurgien Plastique à Bordeaux notamment à l’Institut Bergonié, est venu sur l’île afin de guider les équipes lors des 2 premiers cas opérés à La Réunion. Ils ont été effectués les 09 et 11 aout derniers dans d’excellentes conditions. »

Objectif pour le CHU :  Réaliser 1 DIEP par mois dans un premier temps. A terme, il serait possible de créer un institut du sein, en collaboration avec les gynécologues, les radiothérapeutes, les oncologues, les sénologues, et les chirurgiens plasticiens.
 

 

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