Un homme d’une quarantaine d’années interpellé lundi soir à Sainte-Anne qui mènera les enquêteurs sur la piste de deux autres hommes: un arrêté hier matin à Saint-André, [l’autre tôt ce mercredi matin à Saint-Denis par le GIGN. ]urlblank:http://www.zinfos974.com/Cambriolage-mortel-Un-troisieme-suspect-interpelle_a113345.html
Le procureur de la République, Éric Tuffery s’est, ce mercredi, lors d’une conférence de presse, exprimé sur cette affaire « inhabituelle ». [Dans la nuit de vendredi dernier à Sainte-Anne, les époux Camalon ont été séquestrés et victimes de violences]urlblank:http://www.zinfos974.com/Sainte-Anne-Un-couple-de-gramounes-sequestres-Le-mari-succombe-aux-coups-des-cambrioleurs_a113229.html . Masqués, gantés et armés d’un pied de biche, l’objectif des agresseurs « étaient l’argent ».
Une fois les malfrats partis, c’est Yvette Camalon, également frappée et séquestrée, qui a malgré tout pu donner l’alerte. L’autopsie pratiquée hier, démontre que Maxime André Camalon serait mort par suffocation suite à un arrêt cardiaque.
« Pour l’instant les éléments ne permettent pas de dire si les coups portés sont à l’origine de son décès », indique la gendarmerie.
Les époux Camalon étaient « connus dans le quartier pour gagner bien leur vie ». Un des agresseurs habitait d’ailleurs non loin du couple d’agriculteurs. Les agresseurs seraient ainsi repartis avec plusieurs milliers d’euros. Lors de la perquisition, une partie de leur butin a été retrouvée au domicile de l’homme arrêté lundi soir.
Les suspects sont « très connus de la justice et ayant tous les trois des casiers judiciaires lourds », entre 7 et 19 condamnations, précise le procureur Éric Tuffery.
Durant leurs différentes auditions, les trois mis en cause ont donné des versions des faits divergentes. « Sur les trois, un seul reconnaît les faits tout en minimisant son rôle dans la gravité des faits tandis que l’un des deux nie les faits ». Le troisième lui ne dit rien.
Ils ont été déférés ce mercredi en fin d’après-midi au palais de justice de Champ-Fleuri. Une information judiciaire devrait être ouverte pour « séquestration suivie de mort ». Ils risquent la prison à perpétuité.