A 15h30 cet après midi, Max Banon (Agir pou nout tout), Lionel Millot (SNES-FSU) et Béatrice Leperlier (UNEF) ont rencontré la presse après s’être entretenus avec le sous-préfet de Saint-Pierre sur les derniers réglages de la manifestation prévue demain.
Après une première réunion avec le sous-préfet lundi dernier, les membres du COSPAR (Collectif des organisation syndicales, politiques et associatives de la Réunion) ont rappelé à ce dernier l’importance de la responsabilité de l’Etat tout en ne cachant pas leur confiance quant au bon déroulement de la manifestation.
Du côté des commerçants, l’inquiétude est réelle : faut-il baisser les rideaux ou pas ? Si les boutiques de la Rue des Bons enfants devraient garder leurs portes closes, les autres magasins de la « capitale » du Sud s’adapteront en fonction de la tournure des événements. Pour ces commerçants, déjà victimes de la crise, c’est la présence, la surveillance et la bienveillance des forces de l’ordre qui feront la différence demain.
D’après Max Banon (Agir pou nout tout), la mobilisation générale sera différente de ce qui a pu être observé dans les Antilles : « Nous sommes dans une autre logique. Il ne s’agit pas de faire un copié/collé de la Guadeloupe… La notion de responsabilité doit être partagée. Pour le moment la grève générale est programmée pour une journée, demain, jusqu’à 16 heures… »
Pour Béatrice Leperlier, représentant l’UNEF les choses vont bouger avant 09 heures. En effet, une opération escargot partira de l’université du Tampon pour rejoindre la zac Canabady mais se cantonnera à une seule voie sur la RN3 afin de ne pas « décourager » les manifestants potentiels….