Le projet de téléphérique en zone urbaine s’inscrit dans la continuité de la loi sur la transition énergétique de 2015, proposant un moyen de transport sans émission de CO2 et peu bruyant. « 75% des usagers des transports en commun sur ce trajet souhaitent basculer sur le téléphérique », explique Jean-Pierre Marchau, élu à la Cinor.
Un projet plébiscité à 85%
Le public s’est montré fortement intéressé par ce projet de transport par câble. Une grande majorité le plébiscite : « 85% considèrent que le projet est bon pour le territoire et 75% déclarent vouloir l’utiliser », révèlent les résultats. Parmi les points souvent relevés : l’aspect environnemental du projet, ses répercussions économiques, notamment en matière d’emplois et d’activités nouvelles.
Les questions de l’intermodalité et du raccordement aux réseaux de transports en commun existants et à venir, sont également au cœur des préoccupations. Une des préoccupations majeures du public reste le coût d’un tel projet pour la collectivité.
Un maillage reliant toutes les communes de la Cinor
« Il ne s’agit pas d’un projet isolé ponctuel mais d’une réflexion globale sur la libération des contraintes de la route. Sur le territoire de la Cinor, il y a beaucoup d’embouteillages notamment dans le chef-lieu. C’est un projet articulé avec les autres modes de transport existants. Ce n’est pas une solution miracle mais une pensée du réseau sur le maillage du territoire. Il ne s ‘agit pas d’un seul transport par câble mais de plusieurs, et qui ne concerne pas que le territoire de Saint-Denis », tient à préciser Jean-Pierre Marchau.
La prochaine étape sera la rédaction du cahier des charges qui servira à sélectionner l’opérateur chargé de la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance du site, pour une enveloppe annuelle de 2 millions d’euros.