Revenir à la rubrique : Politique

CDG: Claude et Fabrice Hoarau en appellent à la responsabilité des maires

Les communes de Saint-Pierre, Saint-Louis et Le Tampon ont annoncé la semaine dernière leur intention de quitter le Centre de gestion. Un départ qui aura des conséquences selon Claude et Fabrice Hoarau d'Action Populaire de La Réunion.

Ecrit par – le lundi 27 juin 2016 à 18H57

« La presse réunionnaise a relaté la volonté de certaines communes, notamment celles du sud, de vouloir quitter le CDG. Conséquence de cette sortie : cela met fin aux conventions obligatoires de la médecine du travail et des commissions de l’hygiène et de la sécurité. Cette décision intervient dans un contexte déjà tendu : en effet, les élus responsables de ces communes mènent campagne contre l’un des leurs, qu’ils ont eux-mêmes mis en place il y a quelques mois : Thierry Vaïtilingom. 

Il faut rappeler au passage que la volonté de ce dernier était d’arracher la présidence de cet organisme des mains du maire des Avirons dans l’objectif de « régler un compte » comme cela se dit ici. Il apparaissait évident alors que ce nouveau président n’arrivait pas avec un projet en faveur des employés communaux et de leur carrière, mais avec une ambition personnelle démesurée et une envie d’en découdre.

Il n’a donc pas fallu longtemps pour arriver au point de non-retour et à la situation qui prévaut aujourd’hui. Il est pour nous intolérable que les communes décident de quitter ainsi le CDG, ce qui a pour conséquence de laisser des milliers d’agents communaux dans l’incertitude pour leur avenir, leur avancement et leur plan de carrière.

Derrière cette question, c’est bien sûr le secteur de la formation des agents qui est remis en cause.  En outre,  la médecine du travail et les commissions hygiène et sécurité (déjà attaquées par le projet de loi « travail ») sont encore plus menacées.  Il est intolérable que ces exécutifs municipaux proposent au vote de leur collectivité respective et de leurs établissements publics rattachés de quitter le CDG et de mettre fin aux conventions précitées sans proposer d’alternatives.

APR appelle les responsables de ces collectivités à la raison et leur demande de tout faire pour garantir l’avenir des milliers d’agents communaux dans leur carrière mais aussi dans leur travail au quotidien. APR rappelle que l’affiliation à des organismes de médecine du travail et d’hygiène et de sécurité est une obligation légale que les collectivités doivent respecter.

Une actualité récente a montré combien était politisé le recrutement d’agents des collectivités territoriales, et leur promotion. Cette affaire du CDG est un élément de plus dans l’amplification de la défiance ou de la méfiance que peuvent avoir les agents communaux dans « la politique ».

APR soutiendra tous les mouvements revendicatifs allant dans le sens de l’intérêt des agents. »

 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Pas de remise gracieuse pour les 477.885 euros réclamés à l’ancien comptable public de la Région

L’affaire a semé le trouble chez les élus de la Région, ce jeudi matin. Alors que la majorité régionale avait choisi de s’abstenir, deux seules voix de l’opposition ont suffi pour faire échec à la demande de remise gracieuse de l’ancien payeur régional Ahmed Abdallah. Le frère de l’ancien DGS de la Région Mohamed Ahmed devra donc bien s’acquitter de la somme de 477.885 euros réclamée par la Cour des comptes.

« Tu ne tueras point »

Le Mouvement Réunionnais Pour La Paix s’exprime en prévision de la semaine de la conscience et de la paix.

Ste-Marie : Un budget voté à l’équilibre, « une première depuis fort longtemps »

C’est un budget « à marquer d’une pierre blanche » pour Richard Nirlo. Le conseil municipal de Sainte-Marie qui s’est réuni ce jeudi a adopté un budget à l’équilibre, « une première depuis fort longtemps », insiste le maire de Sainte-Marie, qui a par ailleurs confirmé la quasi-résorption du déficit communal, passant en deux ans de près de 20 millions d’euros à 1,9 million.