Le conseil communautaire de La CASUD s’est tenu ce vendredi matin au 12e km au Tampon. L’absence de Patrick Lebreton et de son cabinet, généralement présent à tous les conseils, s’est faite remarquée.[ Le député-maire de St-Joseph est touché par une accusation d’emploi fictif portée par son attaché parlementaire, Fabrice Lebon]urlblank:http://www.zinfos974.com/Un-assistant-parlementaire-de-Patrick-Lebreton-affirme-occuper-un-emploi-fictif_a112442.html . Le représentait, Henri Claude Huet, conseiller municipal à la mairie de St-Joseph et vice-président à l’assainissement de la CASUD.
40 affaires étaient inscrites à l’ordre du jour dont la plupart concernaient le vote des différents budgets. Le président André Tien Ah Koon s’est une nouvelle fois félicité, rejoint par Bachyl Vally, maire de l’Entre-Deux, des efforts réalisés les années précédentes qui permettent pour 2017 des taux d’impositions inchangés par rapport à l’année dernière. De même pour la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), sauf pour la commune de Saint-Philippe qui continue de rattraper son retard pour atteindre en 2021 le taux unique fixé.
« Nous sommes parmi les intercommunalités les moins imposables », s’est-il réjouit avant d’inviter les élus à applaudir les bons résultats des comptes administratifs. La collectivité clôture son budget principal par un excédent de plus de 7, 2 millions d’euros en 2016.
Une voix s’est élevée pour relativiser, celle de Jean-Jacques Vlody. L’élu de l’opposition a tenu à souligner des taux d’impôts locaux certes inchangés, exceptés pour la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM) en augmentation cette année. Elle permettrait d’engranger 570 000 euros en 2017. « Je ne pense pas que les commerçants du territoire de la CASUD soient les plus privilégiés », lance-t-il. En guise de réponse, André Tien Ah Koon le renvoie à l’action du gouvernement afin de lutter contre le monopole des centres commerciaux.
L’affaire portant sur la procédure de consultation du marché « Stérilisation et indentification des chiens et des chats sur le territoire de la CASUD », a été l’occasion pour les élus de débattre sur la problématique de l’errance animale. Des éleveurs de la Plaine des Cafres désespérés après que leurs bêtes ont été tuées par des chiens errants ou encore une route des Laves qui compte autant de ces animaux que de touristes… Chaque représentant du territoire de la CASUD a une histoire à raconter.
Jean-Jacques Vlody a soumis l’idée d’une « capture des animaux divagants », Henri-Claude Huet celle d’« efforts pédagogiques » et Olivier Rivière a défendu la création d’une brigade de l’environnement. « Il faut réfléchir sur la sanction et pas éternellement subir. La responsabilité du citoyen sur l’environnement est à envisager « , a proposé de son côté le maire de l’Entre-Deux.