Une longue file de voitures est à l’arrêt en haut de la rue Général-de-Gaulle. Un barrage empêche en effet tout passage au niveau du carrefour de la rue Fénélon, dans le chef lieu. En clair, plus personne ne peut accéder à la route qui mène à la CAF. Les grévistes sont passés à la vitesse supérieur, ils déplorent le « statu quo des négociations ».
« La même chose »
La porte-parole de l’intersyndicale de la CAF, Chryslène Moutiama, casquette vissée sur la tête et lunettes de soleil sur le nez, regroupe ses acolytes pour renforcer leur action puisque « rien n’avance, les mandats donnés aux deux directeurs des organismes sociaux ont été inutiles puisque ces derniers ne peuvent pas aller au delà de 5,5% ». Elle poursuit affirmant que « les négociations devaient repartir sur de nouvelles bases, on avait espoir mais finalement, ils nous disent exactement la même chose que Philippe Renard mais sous une forme différente ».
Les agents de la CGSS, eux, ne bloquent pas la route. Cependant, dans la cour de la Sécu, les grévistes sont présents en nombre et comptent s’organiser pour faire pression. Cet après midi, une assemblée générale doit se tenir entre représentants de l’intersyndicale CAF-CGSS, à la Sécurité sociale.
Les automobilistes, quelque peu excédés, sont obligés de faire demi-tour…