Vendredi, le Conseil d’État a suspendu l’arrêté similaire de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). Pour des raisons diverses, le port du burkini sera toujours considéré comme une infraction passible d’une verbalisation, comme cela était le cas précédemment.
Parmi ces maires se trouvent ceux de Nice (Alpes-Maritimes), Fréjus (Var) et Sisco (Haute Corse). « Je ne conteste pas la décision du Conseil d’État qui a dit le droit sur la base du droit actuel, mais cela revient à dire qu’il nous faut maintenant légiférer », a avancé Lionnel Luca, député et maire de la commune de Villeneuve-Loubet.
Les maires de Nice et de Fréjus ont de leur côté décidé de « continuer à verbaliser » les burkinis en attendant l’invalidité de son arrêté.
Ils avancent que « l’arrêté de Fréjus est toujours valable », d’après des propos rapportés par l’AFP. Il en est de même du maire de Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes, première commune à prendre la décision d’interdire le burkini sur les places publiques.
Le maire de Sisco (Haute-Corse), argumente sa décision de maintenir l’interdiction en prenant un fait-divers de sa commune à témoin. « Mon arrêté n’était pas de la prévention, je l’ai pris pour la sécurité des biens et personnes de ma commune, je risquais d’avoir des morts », a annoncé Ange-Pierre Vivoni, le maire socialiste de cette commune.
En tout, plus d’une trentaine de villes ont décidé de maintenir l’interdiction du burkini.