Alors que le gouvernement a présenté hier un budget de crise, le budget 2013 de la « mission Outre-mer », présenté par Victorin Lurel, est en hausse. Les crédits de la mission Outre-mer s’inscrivent en progression significative de 4,5% en autorisation d’engagement (AE), soit 2,16 milliards d’euros et de 5% en crédits de paiement (CP), soit 2,01 milliards d’euros.
Quant au plafond de défiscalisation, iil a été maintenu à 18.000 euros et 4% du revenu imposable. « Ceux qui critiquent cette mesure de sauvegarde de l’attractivité de nos territoires d’outre-mer ne connaissent pas leur sujet », a expliqué Victorin Lurel.
Le ministre des outres-mer a indiqué qu’il ne s’agit pas d' »invoquer « une manne » pour les outre mer, ce serait nier l’ampleur des difficultés et des écarts avec la métropole auxquels sont confrontées les sociétés ultramarines, et auxquels notre souci commun de justice, d’équité et de solidarité commande d’apporter des réponses. Car ce sont bien de nos concitoyens dont il s’agit.
Ce budget s’articule autour de quatre priorités :
– le logement social et l’amélioration de l’habitat, avec la remise à niveau de la ligne budgétaire
unique (LBU), qui doit redevenir le socle du financement de cette politique publique
– La relance de l’investissement public, avec un plan de rattrapage des investissements publics doté de 50 millions d’euros en 2013.
– l’insertion professionnelle de la jeunesse, avec l’accompagnement de la montée en puissance du service militaire adapté (SMA) qui doit concerner chaque année 6.000 jeunes des outre-mer.
– La bataille de l’emploi, avec l’augmentation de 8 % du financement des exonérations de charges qui concourent directement à l’emploi et à la compétitivité des entreprises ultramarines.