Reçus en Préfecture ce mardi matin, les boulangers mécontents ont voulu faire entendre leurs inquiétudes quant à l’octroi de mer sur la farine et sensibiliser l’Etat sur la question.
« Le but était d’ouvrir la communication sur des modifications à apporter, affirme Fabienne Lozange, gérante de La Bigourdenne à La Possession. On voulait aussi savoir ce qu’ils pensaient de l’octroi de mer et comprendre le mécanisme de ce genre de décision. Comment la France a-t-elle obtenu l’autorisation alors que l’Europe était contre cette taxe? »
Thierry Devimeux, secrétaire général aux affaires régionales de la préfecture a confirmé qu’il encouragerait les échanges.
Concernant la polémique autour de l’augmentation du prix du pain engendrée par l’octroi de mer sur la farine, Fabienne Lozange répond que tout dépend de l’importateur. « On peut compter un centime ou cinq, tout dépend de quel port ça provient et quel transport a été nécessaire, explique-t-elle en réponse à David Lorion, vice-président de la Région qui assure que la hausse ne serait que d’un centime.
« Je l’invite à venir voir mes factures », conclut-elle.