Suite à [la conférence de presse de la mairie de Saint-Paul vendredi dernier au sujet des filets de la plage de Boucan Canot]urlblank:http://www.zinfos974.com/Boucan-Canot-Il-serait-irresponsable-d-autoriser-la-baignade-avec-les-filets-en-l-etat_a106378.html , la société Seanergy, responsable des réparations, répond. La commune avait en effet jugé le niveau de sécurité insuffisant après les travaux de réparation.
La société tient aujourd’hui à apporter des précisions. Pour Dominique Thirel, fondateur et gérant de Seanergy, « tous les moyens prévus dans le cadre de la tranche ferme du contrat sur l’installation des filets ont été mis en place. Pour l’abaissement des filets, les équipements sont mobilisables sous douze heures maximum, à savoir deux navires et une barge équipée d’une grue ainsi qu’une douzaine de scaphandriers qui interviennent dans des conditions souvent dangereuses, le tout étant essentiel pour une maintenance rapide et efficace ».
Selon la société, la mairie n’y serait pas pour rien dans cette affaire : « Malgré notre dernière recommandation du 22 août 2016, la mairie n’a pas jugé opportun d’ariser les filets de Boucan Canot malgré l’épisode prévisionnel de houle. Or, lorsque les filets sont utilisés comme il se doit, il n’y a pas de problèmes, comme le montrent les statistiques issues du logiciel de gestion commun, mairie/entreprise attestant que 93% des filets posés et entretenus par Seanergy sont opérationnels, » précise-t-il.
Du travail en plus pour Seanergy, non facturé à la mairie
Autre précision : 20% de surface de filet en plus, ce qui augmente la charge de travail. Un travail supplémentaire non facturé. « La commune nous a demandé d’ajouter 20% de surface au-delà du contrat initial, ce que Seanergy a réalisé. Néanmoins ce sont les frais de maintenances liés à ce volume de travail supplémentaire qui ne nous sont pas réglés créant un déséquilibre financier pour l’entreprise. Le volume de travaux lié à la maintenance correspondante nous amène parfois à tripler le nombre de jours d’intervention d’entretien et réparation, quatorze jours au lieu de cinq en septembre par exemple. Notre entreprise ne discute pas sur la sécurité comme peuvent le laisser entendre certaines allégations des services de la mairie parues dans la presse vendredi, puisque nous avons pris à notre charge ces coûts non prévus et non facturés à la collectivité, ce qui représente une part non négligeable pour notre activité, » explique Dominique Thirel.
Il ajoute: « Les derniers travaux réalisés sur les filets et livrés le 8 octobre dernier ont permis de remettre à l’identique les équipements sous-marins tel que livrés à la mairie le 12 décembre 2015 ».
Seanergy précise enfin que la commune doit également lancer une tranche conditionnelle de travaux afin d’améliorer la sécurité : équipements de surveillance à distance et électronique sous-marine tels des sonars ou des caméras. La société se dit prête à deviser ces travaux supplémentaires.