Difficile à la Réunion d’entretenir et de faire fonctionner une patinoire ordinaire, avec de la glace. Pourtant aujourd’hui, différentes technologies existent pour remplacer la glace par des matières synthétiques. Ces nouvelles techniques permettent d’obtenir une sensation de glisse proche de celle de la glace. Cette évolution n’a pas échappé à Gildas Lamette et Julien Lemoine, deux entrepreneurs qui ont l’ambition de porter un projet visant à construire et exploiter une patinoire au 27ème kilomètre du Tampon, là où il fait froid… Leur projet n’est pas encore totalement finalisé mais il vient d’être révélé au grand public, aujourd’hui, dans les colonnes du Quotidien.
A priori, les premiers patins devraient être chaussés d’ici début 2013 du côté de Bourg-Murat, le plus haut village des Mascareignes….
Une patinoire synthétique et écologique
Pour leur projet, les deux entrepreneurs ont donc fait le choix d’une patinoire synthétique et écologique, née des avancées de l’industrie plasturgique et en particulier par la mise au point de plaques PEHD (polyéthylène haute densité), qui résistent exceptionnellement à l’abrasion et permettent de reproduire quasiment à l’identique les sensations de glisse d’une patinoire « classique ». L’utilisation du PEHD en tant que surface de glisse résout de nombreux problèmes liés à l’installation et à l’entretien d’une patinoire « thermique ».
L’impact écologique est lui aussi moindre qu’un patinoire classique car il n’est pas nécessaire de recourir à l’utilisation massive et quotidienne d’électricité et d’eau pour créer de la glace. Il n’est d’ailleurs pas non plus utile d’utiliser de système de climatisation avec cette technologie…
Un système déjà éprouvé en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie Française
Les porteurs du projet précisent d’ailleurs que ce type de patinoire est déjà utilisé par de nombreux acteurs. Outre une installation aux Jeux Olympiques d’Hiver à Turin, le parc d’attraction « Eurodisney » ou les professionnels de la glisse comme « Holiday on Ice » l’utiliseraient déjà. Le procédé a déjà été éprouvé aux quatre coins du monde et notamment en Suisse, en Malaisie mais aussi en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française.
Le projet prévoit de pouvoir accueillir simultanément 120 personnes dans des conditions « confortables et sécurisantes 365 jours par an ». Le bâtiment devrait respecter les critères de développement durable et s’intégrer visuellement au paysage typique du 27ème…
Apparemment, le maire du Tampon, Paulet Payt, serait particulièrement enthousiaste à l’idée de mener à bien ce projet. Pour l’heure, Gildas Lamette et Julien Lemoine espèrent que la mairie leur mettra le foncier nécessaire à disposition. A priori, c’est bien parti !