Le conseil départemental de nouveau accusé par la CFTC de discrimination à l’embauche. Le syndicat a décidé d’épauler une ancienne employée du SDIS qui a vu son contrat unique d’insertion CAE-CUI ne pas être renouvelé, malgré les notations très bonnes de ses supérieurs.
Comme rapporté par la presse écrite de ce mercredi, l’ancienne CAE-CUI a décidé de déposer plainte à l’encontre de son ancien employeur: une aux prud’hommes et une plainte déposée au pénal pour discrimination.
Embauchée en mars 2015 aux services techniques du SDIS , la jeune femme de 34 ans dénonce une instrumentalisation des contrats aidés de la part de la collectivité. En effet, citée par nos confrères du JIR, elle a affirmé avoir été renouvelée au bout de sa première année de contrat après qu’on lui ait suggéré de s’encarter politiquement.
Néanmoins, au cours de seconde année de contrat, elle connaît des relations tendues avec une autre contractuelle. Cette dernière, malgré un avis défavorable de la hiérarchie selon ses dires, a vu son contrat être pérennisé en CDI.
Joint par Le Quotidien, le SDIS, par la voix de son directeur, le colonel Jean-Marc Loubry, a affirmé que l’ancienne employée n’avait reçu aucune promesse d’embauche et qu’elle n’a pas été victime de discrimination.
Un point presse a été organisé hier au siège de la CFTC à Saint-Denis. Pour deux représentants du syndicat, Ghislaine Bancalin (représentante syndicale au conseil départemental) et le président de la CFTC, Paul Junot, le dossier de l’ancienne employée est caractéristique d’un chantage à l’emploi.
Faisant un parallèle avec l’affaire du Foyer de Terre-Rouge, [qui a vu la relaxe générale en appel de Nassimah Dindar, Jean-Jacques Vlody et de Bachil Valy]urlblank:http://www.zinfos974.com/Proces-du-foyer-de-Terre-Rouge-Relaxe-generale_a111866.html , Paul Junot dénonce une nouvelle fois l’utilisation par les collectivités locales « de chercheurs d’emploi à des fins électorales ».