Avant de parler de ces fameux radars "mobiles mobiles" qui doivent en intriguer plus d’un, la Préfecture a officialisé cet après-midi la mise en service des radars pédagogiques, même si aucune date n’a été divulguée. "Nous participerons à l’appel d’offres national", s’est contenté de dire Serge Bideau, sous-préfet de Saint-Benoît en charge de la sécurité routière. "D’ici fin 2012" s’est malgré tout fixé une limite le sous-préfet.
Seule certitude : elle concerne la localisation des deux premiers radars pédagogiques. Un sera installé au niveau de la Confiance à Saint-Benoît, "les automobilistes y oublient très souvent qu’ils sont entrés en ville lorsqu’ils arrivent à ce niveau", a rappelé Serge Bideau. Le second trônera à Saint-Leu, au lieu-dit "La veuve", de quoi faire frémir par avance.
"Cette réunion qui s’est tenue cet après-midi en Préfecture était une volonté du ministre de l’Intérieur Claude Guéant. Elle fait suite à la tenue du conseil interministériel sur la sécurité routière du 11 mai dernier", a par ailleurs précisé le sous-préfet.
L’arrivée des radars pédagogiques signe également la fin des panneaux avertissants des radars fixes. "Ils commenceront à être enlevés à la mi-juillet", précise Serge Bideau. "Ça se fera progressivement". En tout, l’île en compte 14.
Les policiers auront leur "l’auto flash"
Autre nouveauté et pas des moindres : l’arrivée de nouveaux radars d’ici à la fin 2012 est également dans les tuyaux. Le sous-préfet annonce la couleur : "Il y aura cinq radars supplémentaires dont certains seront des radars mobiles mobiles".
Loin du jeu de mots, ces radars seront tout simplement embarqués dans des véhicules des forces de l’ordre qui seront, eux aussi, en déplacement lorsqu’ils vous flasheront. Techniquement, les radars seront disposés à l’avant du véhicule des policiers, pas très loin du pare-chocs, de quoi tester, grandeur nature, la théorie de la relativité générale. "La vitesse du véhicule en infraction sera calculée selon un différentiel entre votre véhicule et celui des policiers" ajoute le sous-préfet.
Mais au-delà de l’aspect dissuasif, la porte de la concertation reste ouverte. Les propositions des associations proches de la cause de la sécurité routière sont attendues d’ici la semaine prochaine.