« La sagesse nous a commandé de nous rassembler, c’était une nécessité absolue pour avoir une autre politique que celle menée à la Région, poursuit la tête de liste. La cohésion, l’intégrité morale et politique sont les conditions de notre réussite. C’est en ça que nous marquons la différence avec l’équipe sortante ». La femme politique assure une gestion honnête des fonds publics, pour en finir avec le « gaspillage intense réalisé par l’actuel président. »
Si l’union regroupe un parti centriste et des partis de gauche, construire un programme commun ne s’est pas avéré si fastidieux. « Nos programmes respectifs ne comportaient pas de grandes différences », explique-t-elle.
Une gouvernance partagée
« Ce n’est plus une question de partis, ajoute d’ailleurs Thierry Robert. C’est un constat au quotidien. Nous, nous aurons des résultats contrairement à Didier Robert qui n’a pas tenu ses engagements et qui continue en permanence à mentir ». Le candidat du LPA tient à souligner que s’il a « mis les questions d’orgueil de côté et choisit d’agir dans le sens de l’intérêt général », c’est sous la condition de la signature d’un protocole d’accord de gouvernance partagée. « La gouvernance économique sera sous ma responsabilité et j’aurai des délégations pour être au même niveau de gestion, explique-t-il. Il s’agira d’un pilotage bicéphale ».
Patrick Lebreton, lui, ne figure finalement pas personnellement sur la liste. « Au premier tour, on choisit, au second, on élimine », estime le député-maire qui appelle son électorat, mais aussi celui des « petites listes », à se mobiliser pour cette liste qu’il qualifie de « liste d’union, et non d’alliance ». L’homme politique invite également les électeurs du PCR à les rejoindre. « On ne doit pas éliminer celle qui est dans notre camp », argumente-t-il. Gilbert Annette espère mobiliser les abstentionnistes, parmi lesquels figurent selon lui 2/3 d’électeurs de gauche.
En cas d’élection, les colistiers ont déclaré vouloir commencer leur gouvernance par un audit. « C’est un besoin absolu », affirme Huguette Bello. En matière éducative, la liste s’engage à faire 30% de plus que la mandature précédente. Côté énergies renouvelables, l’objectif est fixé à 50%, nous apprend Jean-Alain Cadet, toujours colistier après la fusion.
Les tracas de composition de liste sont désormais derrière eux. Dès maintenant, l’équipe part sur le terrain avec la ferme intention de battre Didier Robert ce dimanche.